Littératie financière : les Canadiens sont plutôt contents d’eux

Par La rédaction | 10 novembre 2015 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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La quasi-totalité des Canadiens (97 %) s’accorde la note de passage en matière de connaissances financières, selon le cinquième sondage annuel de BMO sur la littératie financière publié hier.

Réalisée en ligne les 21 et 22 octobre par Pollara auprès d’un échantillon de 1 000 personnes âgées de 18 ans et plus, cette enquête nationale montre que, de ce nombre, 68 % s’octroient même la cote « A » ou « B », comparativement à 56 % l’an dernier.

LES QUÉBÉCOIS CHAMPIONS AU PAYS!

Au Québec, la proportion de répondants qui se décernent ce satisfecit est proche de huit sur 10 (76 %), soit le niveau le plus élevé au pays, loin devant l’Ontario (69 %), l’Alberta (64 %) et la Colombie-Britannique (61 %).

Le rapport de la BMO met par ailleurs en lumière d’autres réalités. Ainsi, les deux tiers des Canadiens disent se préoccuper davantage de leurs finances cette année en raison de la volatilité de l’économie canadienne.

De même, la conjoncture économique au pays a incité 64 % d’entre eux à mieux s’informer sur les questions financières, tandis que les deux tiers des sondés affirment savoir comment rester à l’affût des enjeux financiers.

UN QUART DES SONDÉS MAL À L’AISE

En revanche, le sondage relève qu’un quart (24 %) des Canadiens ne sont pas à l’aise de discuter de questions financières avec leurs enfants, alors qu’un autre quart (28 %) explique ne pas avoir les connaissances nécessaires pour le faire.

« Les Canadiens prennent de plus en plus conscience de la complexité de la gestion de leurs affaires personnelles. Ils s’inquiètent du niveau de préparation de leurs enfants par rapport aux décisions financières qu’ils seront appelés à prendre », conclut Gary Rabbior, président de la Fondation canadienne d’éducation économique.

Parlons argent!

Afin d’encourager parents et enseignants à aborder les questions financières avec les plus jeunes, BMO a mis sur pied le programme Parlons argent avec nos enfants.

La banque estime en effet que « la collaboration des parents à la maison, et des enseignants à l’école, peut faire une très grande différence » pour leur avenir financier.

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