L’OCDE prévoit une croissance moindre pour le Canada

Par Youssef Asswad | 30 mai 2013 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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L’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) a publié hier ses prévisions de croissance pour 2013 et 2014.

Contrairement à ses estimations de novembre 2012, qui prévoyaient une croissance canadienne de 1,8 %, l’OCDE a revu ses prévisions à la baisse. Le rapport indique cette fois un taux de croissance de près de 1,4 %.

Pessimisme mondial

Malgré un réveil consolidé de la situation économique mondiale, notamment grâce aux actions coordonnées des banques centrales, le rapport de l’OCDE recèle un pessimisme considérable quant à la situation économique à venir.

Les experts de l’OCDE, exception faite de ceux du Japon, ont revu leurs prévisions de croissance à la baisse dans toutes les grandes économies.

L’Europe inquiète

Parmi les zones fragiles, l’Europe figure en tête de liste. Le président français, François Hollande, ne devrait pas parvenir à inverser la courbe du chômage de son pays avant la fin de l’année 2013. De plus, le bras de fer entre la France et l’Allemagne s’éternisant, l’Europe ne cesse de plonger dans une crise de plus en plus acerbe.

Le marasme européen, caractérisé par une activité qui stagne et une croissance « négative » en 2013, risque d’endiguer encore plus l’économie mondiale et canadienne.

De bonnes nouvelles

Toutefois, au rang des bonnes nouvelles, l’OCDE juge que la reprise est à l’œuvre aux États-Unis (+ 1,9 % en 2013 et + 2,8 % en 2014), malgré un budget très restrictif. À l’évidence, le ratio dette/produit intérieur brut est en train de se stabiliser. « Les prix de l’immobilier remontent. Les banques ont été remises d’aplomb et les ménages se sont désendettés », explique l’organisme.

Connaissant la corrélation positive entre les deux économies nord-américaines, la situation économique des États-Unis devrait contrebalancer légèrement l’effet de la crise européenne.

Le rapport conclut néanmoins que la situation économique mondiale s’améliorera à partir de la deuxième partie de l’année 2013, mais trop lentement pour obtenir une situation économique relativement stable et rassurante pour les économies des pays développés.

Youssef Asswad