Marchés boursiers : profiter du tremplin

Par Sophie Stival | 10 août 2009 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Le mois dernier, l’indice des actions de services financiers de Morningtar a crû de 9,8%. Selon Mark Noble, d’Advisor.ca, ceci est une bonne indication que vos clients ont repris confiance dans ce secteur. Toutefois, l’expansion est peut-être déjà en majeure partie terminée, croit-il.Gestionnaires de fonds: encore de la place pour les profits Les compagnies de gestion d’actifs financiers offrent un potentiel de profits plus élevé que les autres secteurs. Robert Almeida, gestionnaire de portefeuille chez Fonds avantage AIC, est confiant dans le potentiel de rendement des gestionnaires d’actifs, car, dit-il, ces derniers ont un effet de levier qui est directement corrélé avec les rendements du marché.Son fonds a connu un rendement de 31% durant le dernier trimestre. «Puisque les revenus des gestionnaires sont un pourcentage de leurs actifs sous gestion, pour chaque baisse de 10% du marché boursier, leurs revenus baissent d’autant et grugent leur rendement également. Pour survivre, les gestionnaires ont dû couper beaucoup de leurs coûts», explique-t-il.Cette habilité à faire croître des actifs à plus faibles coûts engendre des marges bénéficiaires plus importantes pour une croissance proportionnelle des actifs. «Si les actifs croissent, les coûts eux restent fixes. La croissance des actifs va de pair avec les revenus, mais la rentabilité et les profits sont un multiple de cette croissance. Cet effet de levier est important sur les actifs sous gestion durant une période de reprise boursière. «Le meilleur exemple est celui de Invesco (Invesco Trimark). Leurs actifs sous gestion ont crû de 12% récemment. Leur revenu a crû, pendant la même période, de 70%, leur permettant de multiplier par six l’effet de levier durant le dernier trimestre.»Selon M. Almeida, le marché peut encore monter beaucoup. Cet effet de levier signifie un potentiel de gain particulièrement important dans le secteur des gestionnaires de fonds.

Sophie Stival