Moins de saisies de maisons au mois de janvier

Par La rédaction | 5 février 2015 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Le nombre de saisies de maisons au Québec s’est nettement accru en 2014 pour atteindre un niveau qui ne s’était pas vu depuis 2010, mais la tendance semble s’inverser en ce début d’année, selon les plus récentes données publiées par GDL Crédit Ressource.

En 2014, un total de 2 502 propriétaires ont été contraints de restituer leur demeure à leur prêteur hypothécaire, contre 2 073 l’année précédente, soit une augmentation de plus de 20 %. En 2010, GDL Crédit Ressource avait recensé 2 922 saisies.

De manière générale, le nombre de saisies a fortement varié d’un mois à l’autre l’an dernier, oscillant entre 4,9 % (novembre) et 43,7 % (juin). Quant à la valeur moyenne des propriétés concernées, elle a atteint 225 815 dollars.

Renversement de tendance

Le mois de janvier, en revanche, pourrait annoncer un renversement de tendance, puisqu’on a assisté à « une baisse de 13,8 % par rapport à la même période en 2014 » (231 et 199 saisies, respectivement), note Philippe Langlois, analyste à GDL, qui précise qu’il s’agit là du « plus petit mois de janvier depuis 2008 ».

Une diminution qui contraste avec la hausse de 14,4 % qui avait été enregistrée en janvier de l’an dernier comparativement à janvier 2013, relève la firme.

Par ailleurs, toujours en janvier, la moyenne de la dette hypothécaire liée aux maisons saisies s’est élevée à 173 762 dollars, soit une hausse d’un peu plus de 1 500 dollars par rapport à la même période en 2014.

Moins de défauts de paiement en 2015?

Le nombre de préavis de saisie (avis de 60 jours) envoyés par les prêteurs hypothécaires a lui aussi légèrement diminué (-6,3 %), passant de 840 en janvier 2014 à 787, souligne Philippe Langlois.

« À la suite de la baisse des taux hypothécaires et du prix du pétrole, on devrait assister à une diminution des défauts de paiement hypothécaires en 2015 comparativement à 2014 », prévoit l’analyste.

La raison? « Normalement, les propriétaires devraient avoir un peu plus d’argent dans leur poches, ou ils devraient moins s’endetter. »

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