Monique F. Leroux vante les atouts de Montréal

Par Ronald McKenzie | 30 octobre 2012 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
2 minutes de lecture

Monique F. Leroux

Dans le but de renforcer les liens économiques entre Paris et Montréal, Monique F. Leroux a tenté de séduire les Français en exposant les « multiples atouts de la métropole québécoise ».

Au cours d’une conférence organisée à Paris par la Chambre de commerce France-Canada, la présidente et chef de la direction du Mouvement Desjardins a déclaré que le secteur financier québécois disposait des moyens et des outils pour grandir. « Il s’est donné un levier de promotion internationale pour attirer de nouveaux joueurs de l’industrie financière mondiale ajoutant ainsi ce secteur d’activité à ses créneaux d’excellence », a-t-elle indiqué.

Actuellement, l’industrie financière au Québec rassemble 3000 entreprises et représente un poids économique de 15 milliards de dollars, 150 000 emplois au Québec, dont les deux tiers se trouvent à Montréal, « qui n’a rien à envier à sa rivale canadienne Toronto », a ajouté Mme Leroux.

Les « forces distinctives » de l’industrie financière québécoise sont :

* L’expertise en gestion des produits dérivés La Bourse de Montréal jouit déjà d’une renommée internationale en matière de produits dérivés. Pour renforcer ce leadership, la Bourse de Montréal, HEC Montréal et Finance Montréal ont créé un nouvel Institut de la finance structurée et des instruments dérivés.

* Le développement dynamique de technologies appliquées à la finance « Ici, c’est un maillage stratégique entre l’industrie financière et celle du logiciel appuyé par le caractère compétitif de Montréal », a souligné Mme Leroux. Autrement dit, les coûts en technologies de l’information qu’on retrouve à Montréal sont les plus bas parmi les villes comparables en Amérique du Nord. La différence peut atteindre jusqu’à 15 %.

* Un savoir-faire en gestion de caisses de retraite Montréal abrite quelque 200 caisses de retraite, dont la Caisse de dépôt et placement du Québec, l’une des plus importantes du monde. « Dans un contexte de vieillissement de la population, la pression sur les régimes de retraite est forte. Vous en savez quelque chose, en Europe », a-t-elle fait remarquer.

Enfin, le dernier classement du Global Financial Centres Index a placé Montréal au 17e rang des meilleures places financières mondiales. « C’est 8 marches plus haut qu’il y a 5 ans », a précisé la dirigeante.

Ronald McKenzie