Neuf suggestions de placement en cette période trouble

Par Ronald McKenzie | 28 juillet 2011 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Les marchés évoluent sans direction claire, au dam des investisseurs qui ne savent plus sur quel pied danser, constate Jon Markman, rédacteur au site américain Trader’s Advantage.

D’une part, les nouvelles économiques sont maculées de rouge : quasi-faillite en Grèce, sérieuses difficultés budgétaires aux États-Unis, ralentissement de la production industrielle en Allemagne, décote de la qualité de la dette souveraine au Portugal, etc.

D’autre part, les parquets boursiers s’en tirent assez bien. Surprenant? Pas vraiment. Les grandes entreprises affichent des bénéfices robustes, ce qui contribue à soutenir les indices boursiers, du moins pour l’instant.

En effet, cette embellie risque de ne pas faire long feu. Jon Markman estime que le monde est entré dans un cycle de ralentissement industriel. « Certes, les profits enregistrés au 2e trimestre sont bons, mais les prochaines prévisions devraient être maigres. En bout de piste, les actions en souffriront », dit-il.

Comment les investisseurs doivent-ils se conduire dans un tel environnement? En achetant des titres qui performent bien dans un marché déprimé, souligne le rédacteur. Sans malheureusement étayer ses choix, il en propose neuf qui s’échangent encore à des prix raisonnables. Les voici :

1. Cerner Corporation (CERN.Q) Cette entreprise distribue des appareils médicaux et offre des solutions de gestion en soins de santé. En 2010, elle a engrangé des profits de plus de 230 millions de dollars US.

2. Caterpillar (CAT.N) Cette multinationale, qui fabrique de la machinerie lourde vendue sur toute la planète, est en exploitation depuis 1925. Bon an mal an, Caterpillar emploie plus de 100 000 travailleurs. À son dernier trimestre, l’entreprise a enregistré un bénéfice net de plus de 1,2 milliard de dollars US.

3. FedEx (FDX.N) Ce transporteur privé de marchandises est également actif dans le commerce électronique et la fourniture de services d’affaires. L’an dernier, FedEx a réalisé des ventes de 39 milliards de dollars US.

4. DuPont de Nemours (DD.N) Fondée en 1802, DuPont de Nemours est une firme transnationale de la science, de la chimie et de la biologie. En 2010, elle a affiché un chiffre d’affaires annuel de 33,7 milliards de dollars US.

5. Apple (AAPL.Q) Même si son action s’échange à 400 $US, le fabricant des iPhone, des iPad et des iPod, entre autres, trouve grâce aux yeux de Jon Markman.

6. Google (GOOG.Q) Par son chiffre d’affaires de plus de 30 milliards de dollars US, Google est l’une des plus importantes entreprises aux États-Unis. La situation monopolistique de son moteur de recherche en fait un acteur incontournable de l’univers web.

7. iShares S&P Midcap Growth (IJK.N) Parce qu’il met l’accent sur des sociétés de plus petite capitalisation, ce fonds négocié en Bourse (FNB) a l’habitude de battre les grands indices.

8. iShares Dow Jones U.S. Health Care Provider (IHF.N) Ce FNB concentré dans le secteur médical est censé sortir gagnant durant les périodes troubles comme celle que nous traversons présentement, dit Jon Markman.

9. L’or Non pas le métal lui-même, dont le prix atteint des records absolus, mais les actions des producteurs du métal jaune. Jon Markman fait remarquer que plusieurs titres ont mordu la poussière récemment. Cela se reflète dans le cours du FNB Market Vendors Gold Miners (GDX.N), qui est à 15 % de son sommet de l’année.

Comment expliquer cette dichotomie entre le prix de l’or et les actions des entreprises qui en produisent? Jon Markman explique que des particularités régionales peuvent affecter l’évolution du cours des actions. En Afrique du Sud, par exemple, les titres de nombreux producteurs ont été mis à mal à la suite de rumeurs voulant que le gouvernement ait l’intention de les nationaliser.

Mais les investisseurs doivent faire fi de ces soubresauts temporaires, note Jon Markman. Les difficultés financières en Europe et économiques aux États-Unis pousseront un nombre croissant d’investisseurs à chercher refuge dans l’or. Ceux qui auront l’audace de prendre position immédiatement dans cette classe d’actifs pourraient en récolter de beaux fruits au cours des prochains trimestres, conclut-il.

Ronald McKenzie