Optez pour les bonnes actions à dividendes

Par Ronald McKenzie | 22 novembre 2013 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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En prévision de la prochaine saison des REER, le courtier Valeurs mobilières Banque Laurentienne (VMBL) propose quelques suggestions.

Les investisseurs à la recherche de rendement ne devront pas trop compter sur les titres à revenu fixe, car ils sont « voués à plus ou moins brève échéance à une sous-performance ».

Reste quoi? Les actions, plus précisément celles des indices « aristocrates de dividendes » canadiens et américains.

« L’indice aristocrates de dividendes canadiens S&P/TSX capture à la fois le revenu durable de dividendes et les possibilités d’accroissement de valeur du capital qui sont deux facteurs clés des attentes de rendement d’un investisseur. L’indice offre aussi une diversification à travers tous les secteurs et affiche à la fois des caractéristiques de croissance et de valeur », explique un document de la Bourse de Toronto que cite VMBL.

Les actions qui composent les indices aristocrates canadiens et américains doivent avoir haussé leurs dividendes chaque année sur une période de cinq ans consécutifs. « Ces indices surperforment les indices généraux et la très grande majorité des fonds communs », souligne Sylvain Ratelle, vice-président et stratège chez VMBL.

Ainsi, les titres de l’indice aristocrates canadiens ont obtenu, au terme des cinq dernières années, un rendement de 12,2 % comparativement à 4,8 % pour le S&P/TSX et 3,71 % pour le S&P/TSX 60.

Aux États-Unis, l’indice S&P 500 US Dividend Aristocrats a généré 14,1 %.

« Si on ajoute un autre facteur permettant d’identifier les titres d’entreprises qui bénéficient d’une stabilité des opérations et qui créent de la valeur pour les actionnaires, le rendement de ces titres est encore plus substantiel, à 18,6 % », dit VMBL.

Le courtier montréalais signale que la répartition géographique des actifs n’a plus la même consonance qu’au cours de la dernière décennie. « Les évaluations sont raisonnables et aucun marché en particulier ne fait l’objet d’une bulle », constate VMBL. À X13, le ratio cours/bénéfices, qui mesure la cherté relative des actions, est à peu près semblable au Canada et aux États-Unis. En revanche, il se situe à X11 en Europe et à X8 en Chine.

Ronald McKenzie