Optimistes investisseurs, propriétaires et entrepreneurs

Par Ronald McKenzie | 30 juin 2011 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Est-ce l’effet de la belle saison? Toujours est-il que la majorité des Canadiens se montrent confiants, enthousiastes même, face à la situation économique actuelle, indiquent une série de sondages de BMO Groupe financier.

Au premier chef, les investisseurs. Près des trois quarts des participants (70 %) se disent confiants dans leur capacité à épargner en vue de la retraite. De plus, quelque 80 % des Canadiens fortunés manifestent autant, voire plus, d’optimisme au sujet des marchés financiers, qu’avant le déclenchement de la récession de 2008.

De leur côté, les propriétaires de maison sont aussi souriants. En effet, 61 % des personnes interrogées se disent confiantes quant à la stabilité de la valeur des propriétés au cours des prochaines années. « Tant que les consommateurs maintiendront la demande, ce qui est actuellement le cas, nous continuerons d’observer une certaine vigueur sur le marché de l’immobilier, d’un océan à l’autre », a expliqué l’institution bancaire.

Enfin, les petits entrepreneurs entrevoient des lendemains qui chantent. La quasi-unanimité des propriétaires de franchises (91 %) croient que leur affaire prendra de l’expansion ou demeurera au même niveau au cours de la prochaine année. De manière générale, 76 % des entrepreneurs investissent actuellement dans leurs entreprises.

Selon BMO, plusieurs propriétaires de PME se sont efforcés de mettre à jour leurs processus, de moderniser leur équipement et d’embaucher davantage d’employés. Voilà une bonne nouvelle, car cela contribuera à améliorer les niveaux de productivité au pays, qui sont à la traîne.

« La vigueur actuelle du dollar canadien offre également un pouvoir d’achat accru aux entreprises qui souhaitent importer de l’équipement ou acheter des marchandises sur les marchés internationaux », note BMO. Toutefois, la force du huard crée des maux de tête dans le secteur manufacturier canadien, pour qui « les exportations représentent un défi plus important », reconnaît BMO.

Ronald McKenzie