Optimistes, les épargnants fortunés

Par Ronald McKenzie | 22 janvier 2013 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Les Canadiens et les Américains fortunés envisagent l’avenir avec optimisme, indique un sondage de la Financière Manuvie et de John Hancock sur le degré de confiance des épargnants.

En effet, 70 % des bien nantis nord-américains interrogés estiment qu’ils progressent comme prévu vers la réalisation de leurs objectifs financiers. Environ 50 % prévoient une amélioration de leur situation financière au cours des deux prochaines années. Seulement un épargnant sur cinq dans les deux pays se dit en retard dans l’atteinte de ses buts, mais estime qu’il comblera « probablement » ce décalage.

Ces données s’appuient sur une comparaison des résultats des plus récents sondages de Manuvie au Canada et de John Hancock aux États-Unis sur le degré de confiance des épargnants. Ces études indiquent si les épargnants fortunés perçoivent la conjoncture comme favorable ou non pour investir dans différents instruments d’épargne et de placement et quelle est la possibilité qu’ils achètent des produits et services financiers.

Au Canada, l’indice de confiance des épargnants fortunés s’est amélioré, passant de +26 en janvier 2012 à +31 au deuxième semestre de 2012. Aux États-Unis, le degré de confiance des épargnants n’a pratiquement pas changé : l’indice de John Hancock est passé de +17 au 3e trimestre à +18 au 4e trimestre de 2012.

Par ailleurs, ces sondages ont également révélé que :

* 31 % des Canadiens et 29 % des Américains ont comme principale résolution du Nouvel An d’assainir leur budget.

* Le rééquilibrage du portefeuille vient au 2e rang dans les résolutions, récoltant la faveur de 19 % des Canadiens et des Américains.

* Les trois priorités financières des Canadiens sont, dans l’ordre, le maintien du mode de vie (32 %), le remboursement des dettes (18 %) et l’épargne en vue de la retraite (15 %).

* Les Américains partagent les mêmes priorités, mais dans un ordre différent : le maintien du mode de vie (35 %) d’abord, l’épargne en vue de la retraite (29 %) ensuite, et, enfin, le remboursement des dettes (11 %).

Sept Canadiens fortunés sur 10 ont recours à un conseiller pour les aider à atteindre leurs objectifs financiers. Aux États-Unis, c’est cinq épargnants sur 10 qui choisissent cette option.

Des deux côtés de la frontière, les épargnants en moyens travaillaient avec des conseillers pour une raison similaire : la recherche de meilleurs rendements.

Ronald McKenzie