OSBI : les plaintes liées aux services bancaires augmentent

Par Rémi Maillard | 10 mars 2016 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Si le nombre de plaintes est resté stable au pays l’an dernier, les réclamations liées aux services bancaires ont quant à elles augmenté. Une progression contrebalancée par une diminution des plaintes liées aux investissements, selon le rapport annuel de l’Ombudsman des services bancaires et d’investissement publié hier.

Au total, l’OSBI a reçu près de 5 300 demandes de renseignements de la part de consommateurs pour l’ensemble de l’année 2015. À partir de ces requêtes, il a ouvert et examiné 571 dossiers, soit environ le même nombre qu’en 2014.

Toutefois, l’organisme fédéral dit avoir observé un « important changement » dans la nature des cas étudiés, en particulier parce que le nombre de dossiers liés aux services bancaires a progressé de 21 % par rapport à 2014. Au même moment, celui de dossiers concernant les investissements a chuté de 14 %.

« Nous avons facilité le règlement ou recommandé une indemnisation dans 35 % des dossiers que nous avons clos, et le montant total des indemnisations recommandées s’élevait à 4,66 M$ », indique Sarah P. Bradley, ombudsman et chef de la direction.

PEU DE RÉCLAMATIONS AU QUÉBEC

À elle seule, l’Ontario concentre près de la moitié (49 %) des 571 plaintes reçues par l’organisme, suivie par la Colombie-Britannique (17 %) et par le Québec (15 %).

Dans la Belle Province, les plaintes liées aux services bancaires ont totalisé 63 cas (23 % du total), tandis que celles liées aux investissements ont représenté 22 cas (7 % du total).

LES MOTIFS DE PLAINTES

Les cinq principaux problèmes qui ont motivé les réclamations en matière de services bancaires concernaient la fraude, les comptes en recouvrement, les pénalités de remboursement anticipé des prêts hypothécaires, le service et la fermeture de comptes.

À noter que les produits relatifs aux dettes et aux cartes de crédit ont représenté 60 % des questions liées aux fraudes.

Du côté des investissements, les cinq questions qui revenaient le plus souvent étaient la convenance des placements ou des conseils, la mauvaise divulgation concernant les produits, la divulgation des frais, les directives du client non respectées et le service.

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Rémi Maillard

Journaliste multimédia. Santé, environnement, société, finances personnelles. Également intéressé par les affaires publiques, les relations internationales, la culture… Passionné de cyclisme.