Pas donné, le bébé à bord

Par Ronald McKenzie | 6 novembre 2013 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Lorsque les jeunes couples songent à fonder une famille, les premières dépenses qui leur viennent à l’esprit sont souvent celles associées au congé parental et les frais de garde.

Certes, ces premiers frais peuvent bien sûr avoir des répercussions sur les finances du ménage, mais les coûts associés aux enfants ne s’arrêtent pas là, prévient TD Canada Trust.

Selon ses estimations, il peut en coûter jusqu’à 233 000 $ pour élever un enfant qui naît aujourd’hui jusqu’à l’âge de 18 ans. C’est une réalité que 45 % des parents québécois ne sont pas prêts à affronter.

« S’assurer un bon départ en tirant profit d’un CELI ou d’un REEE lorsque les enfants sont très jeunes peut faire une réelle différence au moment où ils arrivent à l’adolescence », dit TD Canada Trust.

Le numéro deux bancaire au pays formule deux recommandations aux jeunes parents.

1. Prévoir l’imprévu. Les parents québécois ont indiqué que les dépenses auxquelles ils ne se sont pas préparés sont notamment les activités sportives et parascolaires (20 %), les vacances ou les camps d’été (17 %) et les vêtements, les jouets et les jeux (9 %). Pour faire face aux dépenses imprévues, TD Canada Trust recommande de créer un fonds d’épargne en cotisant à CELI. En effet, les épargnes croissent à l’abri de l’impôt jusqu’à ce que l’on en ait besoin, et divers placements peuvent être détenus dans un CELI, notamment des fonds communs et des CPG.

« Les objectifs sont plus faciles à atteindre lorsqu’on les fractionne en étapes raisonnables », signale TD Canada Trust.

Plutôt que de s’engager à verser une cotisation annuelle de 2400 $ dans un CELI, les jeunes parents pourraient établir un virement automatique de 200 $ par mois. Les fonds sont prélevés du compte avant qu’ils aient l’occasion de les dépenser.

2. Commencer à épargner tôt. Moins de la moitié des parents du Québec (38 %) mettent de l’argent de côté pour les études de leurs enfants. Cela signifie que la majorité des parents ne profitent pas des avantages de l’un des meilleurs moyens d’épargner qui soit : le REEE.

Le REEE permet de faire fructifier l’épargne à l’abri de l’impôt. Lorsque les parents retirent de l’argent pour payer les études de leurs enfants, les fonds sont imposés selon le revenu de l’étudiant, qui est habituellement assez bas. Les REEE peuvent également bénéficier de la Subvention canadienne pour l’épargne-études et de l’Incitatif québécois à l’épargne-études. Ces subventions gouvernementales peuvent bonifier substantiellement un REEE.

Ronald McKenzie