Pas facile de prendre sa retraite sans dettes

Par Ronald McKenzie | 20 novembre 2013 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Seule la moitié des propriétaires canadiens ont « bon espoir » de prendre leur retraite sans dettes, indique un nouveau sondage de la Banque Manuvie du Canada. Pourtant, une forte majorité (83 %) de participants estime qu’il s’agit d’un objectif majeur à atteindre.

« Les Canadiens peuvent recourir à l’endettement pour améliorer leur niveau de vie et acheter des biens durables. Mais les gens ont tout de même besoin d’une stratégie pour gérer leurs dettes. La solution consiste à déterminer vos priorités financières et à établir un plan afin de vous concentrer sur vos objectifs les plus importants », a commenté la Banque Manuvie.

Les jeunes propriétaires sont ceux qui manifestent le plus d’inquiétude à l’idée de partir à la retraite avec des obligations financières sur les bras. Ils sont moins de quatre sur dix à se déclarer satisfaits de la façon dont ils ont géré leurs dettes au cours de la dernière année, comparativement à cinq propriétaires sur dix dans le groupe des 50 à 59 ans.

Les résultats de l’étude démontrent également que près d’une personne sur trois est « très insatisfaite » de la façon dont elle a administré ses dettes et ses finances courantes au cours de la dernière année. Cette proportion est légèrement plus élevée que celle enregistrée au 3e trimestre de 2011.

La Banque Manuvie a aussi constaté que :

* Les deux tiers des personnes sondées paient toujours la totalité du solde de leur carte de crédit, ce qui représente une augmentation de 9 % par rapport aux résultats du sondage mené il y a deux ans.

* Près des deux tiers (61 %) des propriétaires font des versements supérieurs au minimum requis pour rembourser leurs dettes et 43 % dressent un budget écrit pour gérer leurs dépenses.

* Une personne sur quatre environ fait appel à un conseiller en services financiers pour obtenir une expertise en gestion de dettes.

* Plus des trois quarts (80 %) des propriétaires qui font affaire avec un conseiller paient la totalité du solde de leur carte de crédit chaque mois. Cette proportion tombe à 64 % chez ceux qui ne s’adressent pas à un conseiller.

Ronald McKenzie