Payer ses études soi-même aide à la gestion financière

Par La rédaction | 16 août 2017 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Les étudiants qui paient eux-mêmes leurs études postsecondaires gagnent en assurance sur le plan financier et se sentent mieux préparés que les autres, selon un sondage publié mercredi par RBC.

Plus précisément, ceux dont les parents financent moins du quart des dépenses ont plus confiance en leurs propres décisions financières (50 %) et sont davantage susceptibles d’établir un budget et de le respecter (42 %) que ceux qui reçoivent un plus grand soutien financier parental (41 % et 33 %, respectivement).

Malgré cela, la gestion financière demeure « un apprentissage continu » et « bon nombre d’étudiants auraient avantage à mieux s’y exercer », estime la banque.

QUELS REVENUS POUR QUELLES DÉPENSES?

Le sondage montre que la façon dont ils financeront leurs études représente une importante source de préoccupation pour de nombreux étudiants. Dans l’ensemble, 64 % d’entre eux obtiennent moins du quart du financement requis auprès de leurs parents. En outre, 61 % des jeunes interrogés indiquent avoir des emplois d’été, tandis que 53 % reçoivent des bourses ou des subventions. Au total, près de la moitié des répondants (47 %) travaillent à temps partiel durant l’année scolaire.

L’étude révèle par ailleurs que les dépenses et les priorités diffèrent en fonction des sources de financement des études. Après la catégorie « épicerie-nourriture-alcool » et les sorties au restaurant, les principaux éléments du budget des étudiants dont les parents paient moins du quart des frais de scolarité sont l’essence et le stationnement (31 %), le téléphone cellulaire (28 %) et les services publics (21 %). Bien que les activités sociales n’arrivent pas en tête de liste pour ce groupe, elles font partie intégrante de la vie étudiante et devraient être intégrées au budget, affirme RBC.

Du côté des étudiants qui reçoivent plus d’aide parentale, les activités sociales et le divertissement (30 %), les vêtements et les chaussures (23 %), ainsi que le téléphone cellulaire (22 %) arrivent en premier. Les étudiants qui reçoivent un meilleur soutien financier de la part de leurs parents sont aussi deux fois plus susceptibles que les autres de continuer à en bénéficier après l’obtention de leur diplôme (21 %, comparativement à 11 %).

« UNE PÉRIODE DE GRANDES TRANSITIONS »

« La période des études postsecondaires est trépidante pour les jeunes, car ils vivent de grandes transitions et doivent prendre plusieurs décisions importantes. Le choix d’une institution et d’un programme et la conciliation des études avec les activités sociales ont tendance à dominer leurs préoccupations et ceux-ci s’intéressent moins aux finances », commente dans un communiqué Laura Plant, directrice générale, Services bancaires aux étudiants chez RBC.

Pourtant, « cette étape de vie, où les étudiants gagnent en indépendance et vivent de nouvelles expériences, représente le moment idéal pour planifier leur bien-être financier. Mais nous savons qu’il reste du travail à faire pour qu’ils acquièrent l’assurance, les connaissances et les aptitudes nécessaires, et cela va bien au-delà de ce qu’ils apprennent en classe », ajoute-t-elle.

Le sondage a été mené en ligne du 8 au 13 juillet par la firme Maru/Matchbox auprès d’un échantillon national de 1 011 étudiants inscrits dans un établissement universitaire ou collégial. Les données ont été pondérées par âge, sexe et région pour refléter la population. La marge d’erreur sur l’échantillon total est de ±3,1 %.

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