Performance mitigée sur les marchés immobiliers mondiaux

Par Dominique Lamy | 10 juin 2013 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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D’après le rapport « Tendances immobilières mondiales » publié par la Banque Scotia, l’activité immobilière mondiale au début de 2013 était mitigée, reflétant le rythme inégal de la croissance économique mondiale.

Ce rapport indique que dans la majorité des marchés nationaux, les conditions du secteur de l’immobilier sont plutôt stables, et les prix moyens des maisons demeurent relativement inchangés.

Toutefois, dans un certain nombre de pays, principalement dans les pays émergents d’Asie et d’Amérique latine, mais également aux États-Unis, les prix des maisons remontent à nouveau, soutenus par une conjoncture économique intérieure relativement plus favorable. Dans d’autres, à savoir les pays en difficulté de l’Europe du Sud, les importantes chutes de prix se poursuivent.

« Les politiques monétaires extrêmement accommodantes, renforcées par des mesures d’assouplissement supplémentaires à l’échelle internationale au cours du printemps, devraient fournir un appui au secteur immobilier sensible aux fluctuations des taux d’intérêt. Néanmoins, une amélioration plus rapide et mieux synchronisée est conditionnelle à un renforcement de l’activité économique mondiale, des marchés du travail et de la confiance des consommateurs », a déclaré Adrienne Warren, économiste principale à la Banque Scotia.

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Prix inchangés au Canada

D’après le rapport, les prix des maisons au Canada, ajustés en fonction de l’inflation, sont restés inchangés en glissement annuel au premier trimestre. La demande de logements reste saine, mais a ralenti en raison des règles de refinancement hypothécaire plus rigoureuses et du ralentissement de la croissance de l’emploi et du revenu. Le rapport prévoit d’ailleurs un risque de baisse encore plus grand, en ce qui a trait aux ventes et aux prix.

Le rapport de la Banque Scotia examine également le rééquilibrage qui s’opère actuellement au sein du marché immobilier torontois en raison des tensions en matière d’abordabilité, des stocks, des modifications visant l’assurance hypothécaire et des politiques de prêt plus prudentes.

« Les activités liées aux ventes et à la construction ont déjà nettement ralenti à Toronto, et les prix commencent à stagner. Nous nous attendons à ce que ce processus d’ajustement continue jusqu’en 2015, avec un risque de perte sur le plan des prix, particulièrement sur le marché des immeubles en copropriété, où les hausses de l’offre devraient surpasser la demande sous-jacente », a indiqué Mme Warren.

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Dominique Lamy