Peu de Canadiens incluent la préparation de leur retraite parmi leurs résolutions du Jour de l’An, selon BMO

7 janvier 2008 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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La fin de l’année est, pour beaucoup de gens, l’occasion de prendre de bonnes résolutions. Un sondage de BMO Groupe financier effectué par Angus Reid Strategies, montre pourtant que seule une petite minorité de Canadiens ont pris la résolution de travailler pour préparer leur retraite idéale : 2 % d’entre eux ont indiqué planifier leur avenir sur 20 ans. En contrepartie, les deux tiers ne voient pas leur avenir au-delà de cinq ans (12 % planifient pour le lendemain, 31 %, pour l’année à venir et 23 %, en fonction des 2 à 4 prochaines années) et près d’un Canadien sur cinq déclare ne rien planifier. Ces résultats peuvent avoir d’importantes répercussions en matière de planification de la retraite.

Il faut de la volonté pour apporter des changements à sa vie, mais celle-ci ne garantit aucunement le succès puisque les Canadiens sont peu nombreux à tenir leurs résolutions. En effet, presque tous (96 %) prennent des résolutions du Nouvel An. Et même si 71 % des répondants pensent que les femmes ont plus de volonté et de détermination que les hommes à ce chapitre, le taux de persévérance est aussi faible pour les deux sexes (19 %).

« Si le secret d’une retraite réussie tenait simplement à un effort de volonté, les femmes auraient des vies longues et heureuses alors que les hommes finiraient leurs jours dans l’indigence, affirme Kris Vikmanis, chef de marché, Planification de retraite à BMO Groupe financier. Nous savons que les baby-boomers canadiens ont de grandes ambitions pour leur retraite, pourtant beaucoup d’entre eux consacrent davantage de temps à la planification de vacances d’une semaine qu’à la préparation de leur retraite qui pourrait durer 20 ou 30 ans. »

Mme Vikmanis croit que la principale raison de l’abandon des résolutions du Nouvel An est la même que celle qui empêche de réaliser sa retraite de rêve : l’absence de plan détaillé précisant les buts à atteindre et les mesures à prendre pour y parvenir.

Le sondage démontre qu’avoir un bon plan ou se faire aider par les ressources appropriées peut augmenter les chances de réussite. Près des deux tiers des répondants reconnaissent qu’un plan d’action ou l’appui de ressources professionnelles les aideraient à atteindre leurs objectifs. En outre, 36 % des Canadiens considèrent qu’il serait plus facile de tenir leurs résolutions avec plus d’argent.

« Qu’il s’agisse de perdre du poids, de changer de carrière ou de mettre de l’argent de côté – l’établissement d’objectifs précis et un bon plan d’action constituent des atouts indéniables pour réussir [à réaliser les résolutions du Jour de l’An], assure Kris Vikmanis. Bien sûr, il faut une bonne dose de volonté pour donner le coup de barre qui nous permettra d’améliorer notre situation financière. Mais il est aussi très important d’établir un plan d’action qui tienne compte de nos valeurs, de nos rêves et de nos objectifs. Or, cela n’est pas aussi difficile qu’on pourrait le croire. »

Parmi les principales résolutions du Jour de l’An, mettre de l’argent de côté arrive au deuxième rang au Canada après perdre du poids (31 %), ex-aequo avec faire de l’exercice (26 %).

Angus Reid Strategies a mené ce sondage en ligne auprès d’un échantillon représentatif de 1 025 Canadiens adultes sélectionnés au hasard, les 17 et 18 décembre 2007. La marge d’erreur est de +/- 3,1 %, 19 fois sur 20. Les résultats ont été pondérés en fonction des plus récentes données de recensement de Statistique Canada quant à la scolarité, l’âge, le genre et la région d’habitation.