Plaidoyer en faveur du placement tactique

Par La rédaction | 16 mai 2016 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Quand la personnalité influe sur la manière de placer son argent

Les incertitudes à propos des hausses de taux éventuelles de la Réserve fédérale américaine et la volatilité des marchés militent pour le placement tactique, soutient Geoff Wilson, un responsable de Gestion de placements TD, sur le site de Morningtar.

Le gestionnaire rappelle que les cycles boursiers alternent entre des phases haussières lentes et pénibles et des chutes brusques et relativement courtes. Entre les deux vient généralement s’immiscer une période de volatilité et d’incertitude. Les marchés cherchent à confirmer la direction qu’ils prendront. C’est là où nous en sommes aujourd’hui, juge-t-il.

Pour Geoff Wilson, une grande partie de cette incertitude provient des changements de direction des taux d’intérêts aux États-Unis, et de la suppression très lente et progressive des mesures de relance de la Réserve fédérale américaine. Ces éléments embrouillent les prédictions.

SE TOURNER VERS LES ACTIONS

Dans un tel contexte, la répartition tactique des actifs devient un outil précieux, croit le gestionnaire. Cette conviction provient notamment de son analyse de la progression des taux d’intérêt. Selon lui, puisque la croissance nominale du PIB est d’environ 2 % par an, il y a peu de chances que la Réserve fédérale augmente ses taux de 100 ou 150 points de base par an. Lui s’attend plutôt à 50 points de base.

Cela ne favorise pas nécessairement une combinaison d’actifs statique. Une bonne analyse des actions sera nécessaire pour déceler des occasions. Selon Geoff Wilson, l’essentiel est de travailler dans un cadre élargi, afin de comprendre les tendances à long terme et d’identifier quand les marchés s’orientent vers des niveaux extrêmes. C’est dans ces moments que les transactions tactiques peuvent être enclenchées. On peut alors augmenter ou réduire le risque.

Par exemple, lorsque la présidente de la Réserve fédérale a émis des commentaires en avril, dont les effets positifs se sont faits sentir sur les marchés boursiers, l’équipe de Geoff Wilson a réduit sa participation aux actions, jugeant que le marché avait bouclé son cycle. À l’inverse, quand le marché chute, l’équipe augmente sa participation aux actions.

« Dans ce type de marché, nous cherchons des occasions de mettre en oeuvre ces changements », conclut Geoff Wilson.

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