Planification de la retraite : femmes et hommes, c’est pas pareil

13 Décembre 2007 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
2 minutes de lecture

Un sondage du Mouvement Desjardins vient confirmer ce que de nombreux conseillers savent déjà: en matière de planification financière de la retraite, les femmes ont des attentes différentes de celles des hommes.

L’étude menée au cours de l’automne 2007 auprès d’un groupe de 1 400 participants(1 000 au Québec, 400 en Ontario), montre que les femmes sont plus soucieuses du bien-être des autres. De fait, elles sont plus inquiètes que les hommes à l’idée de constituer un fardeau pour leurs proches. Elles sont davantage préoccupées que les hommes par le financement des études des enfants, l’importance d’avoir un budget ou l’augmentation de la valeur des placements à court terme. Elles sont aussi plus conscientisées que les hommes à l’importance d’avoir un testament notarié et un mandat en cas d’inaptitude.

Pour leur part, les hommes visent davantage des points précis. Ainsi, leur approche se manifeste notamment dans leur souci plus grand pour l’atteinte d’objectifs financiers spécifiques, les incidences fiscales de leurs décisions financières ou leur stratégie de planification de la retraite. Les hommes sont également plus nombreux que les femmes à se déclarer seuls responsables des décisions qu’ils prennent et sont conséquemment moins enclins à demander conseil. Étrange, non?

Le langage de la planification financière et de l’investissement paraît par ailleurs mieux connu des hommes. Ils sont plus familiers que les femmes avec des notions telles que le profil d’investisseur, l’horizon de placement ou la valeur nette.

En revanche, le concept général « d’indépendance financière » est aussi bien compris parles femmes que par les hommes. D’ailleurs, les femmes sont « plus nombreuses que leshommes à la désirer », révèle l’étude de Desjardins.