Planification de la retraite : le cœur avant la tête !

10 novembre 2010 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Les investisseurs veulent d’abord que l’on s’adresse à leur cœur avant de parler à leur tête, révèle le tout dernier sondage 2010 de préparation à la retraite de Desjardins Sécurité financière.

Terminée donc l’approche de la planification financière basée uniquement sur le profil d’investisseur, la fiscalité, les besoins financiers à la retraite et les simulations d’entrées et de sorties d’argent!

Jean-Rémy Deschênes, Responsable Affaires en gestion du Patrimoine au Mouvement Desjardins, a rappelé que pour aider son client à traduire ses intentions en plan d’action concret, il faut d’abord comprendre ce qu’il ressent. « Arrêtez de parler à vos clients comme s’ils n’étaient que des investisseurs et des consommateurs, intéressez-vous à leurs projets de vie », a-t-il lancé.

Il cite en exemple des grands-parents qui, derrière le désir de passer beaucoup de temps avec leurs petits-enfants, pourraient souhaiter contribuer à leur avenir d’une manière ou d’une autre.

M. Deschênes a affirmé que ce n’est donc pas pour rien que quelque 28 % des Québécois interrogés – contre 19 % des répondants totaux – affirment avoir peu ou pas d’intérêt pour la planification de leur retraite, ou que 59 % des Québécois disent que leur niveau de confiance envers les conseillers s’est détérioré depuis un an.

Selon lui, c’est tout simplement parce que la dimension humaine n’est pas suffisamment mise de l’avant. « Pour inciter les gens à s’investir davantage dans la planification de la retraite, il faut donc être en mesure de leur parler de choses qui les intéressent dans un langage qu’ils comprennent, sans négliger pour autant, notre travail d’éducation et de planification », résume M. Deschênes.