Plus de FNB dans les portefeuilles

Par Fabrice Tremblay | 3 Décembre 2012 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Même si les conseillers ne les adoptent que progressivement, la part des FNB dans les portefeuilles continue d’augmenter. Les conseillers s’attendent à ce que cette tendance se poursuive, révèle un sondage mené pour le compte d’Invesco auprès de conseillers américains.

Les conseillers interrogés estiment que les FNB constitueront 24 % des placements dans la répartition de portefeuille au cours des 12 prochains mois. Au cours des trois prochaines années, cette proportion grimpera à 33 %, estiment les conseillers consultés. Le résultat obtenu à cette question a d’ailleurs augmenté de 10 % entre 2011 et 2012.

Selon les dirigeants de la firme Invesco au Canada, qui distribue les FNB PowerShares, le comportement des investisseurs américains serait en avance sur celui des investisseurs canadiens dans le domaine des FNB. « Le taux d’adoption des FNB au Canada a tendance à suivre celui des États-Unis avec plusieurs années de retard, ce qui laisse croire que l’utilisation des FNB par les conseillers canadiens devrait continuer d’augmenter », dit Michael Cooke, chef de la distribution chez PowerShares Canada.

Le sondage a également révélé un appétit grandissant pour des stratégies complexes comme les FNB à bêta intelligent, soutient Invesco. Toutefois, pour que ces stratégies deviennent plus populaires, davantage de formation sera nécessaire afin de démontrer les avantages pour les investisseurs, reconnaît du même souffle la compagnie.

Les risques, une priorité Les incertitudes de l’économie mondiale continuent de peser sur le comportement des clients. Ainsi, 91 % des conseillers sondés croient que leurs clients souhaitent plutôt minimiser les pertes que maximiser les gains. La préservation des actifs est l’enjeu le plus important pour les clients, suivi par la réduction du risque. Une proportion de 40 % des conseillers indique que la gestion du risque constitue une philosophie prédominante dans la gestion des actifs de leurs clients.

« Même si bon nombre de marchés boursiers ont montré des signes de vigueur au cours de l’année, les conseillers indiquent toujours que la gestion du risque est une priorité et qu’ils sont à la recherche d’une variété de produits, y compris des actifs alternatifs, qui les aideront dans ce domaine », analyse M. Cooke.

Fabrice Tremblay