Pourquoi investir dans des titres présumés sécuritaires?

2 août 2012 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Peu de choix de placements prétendument sécuritaires s’offrent aux investisseurs, afin d’obtenir un rendement suffisant qui comblerait les revenus de retraite actuels et futurs. La hausse du marché obligataire qui a duré 31 ans tire à sa fin.

Le rendement moyen des investisseurs depuis 20 ans n’est que de 3 % par année, et de moins de 2 % depuis dix ans, selon Dalbar.

Les caisses de retraite se comportent mieux, en raison de la discipline des comités de placement.

Le marché obligataire est surévalué. Les taux d’intérêt à long terme sont en baisse depuis 31 ans, passant de 17,67 % en septembre 1981 à un ridicule 1.6 % aujourd’hui pour les obligations du Canada 10 ans. Pour qu’un investisseur puisse réaliser 5 % de rendement par année d’ici trois ans, les taux des obligations 10 ans doivent baisser sous 0 %, ce qui est impensable.

Terminé, le rendement élevé pour les obligations L’immobilier au Québec est surévalué. Les investisseurs devront se tourner de nouveau vers le marché boursier et les fonds alternatifs pour espérer obtenir un rendement intéressant.

Le conseiller en services financiers aura tout avantage à intéresser ses clients aux titres ou fonds de dividendes.

La recherche universitaire a démontré que les titres à dividendes ont obtenu 2 % de plus par année que les indices boursiers (incluant les dividendes de l’indice), en moyenne, selon des études qui remontent jusqu’en 1926. Selon les adeptes des stratégies de rendement en dividende, le dividende est le facteur qui influe le plus sur le prix des actions dans les marchés boursiers.

Quand j’examine quelques exemples de vieux fonds de dividendes, je retrouve le fonds Investors C créé en 1962, et dont le rendement composé a été de 7,5 % depuis 40 ans. Cette performance est nettement supérieure à celle des bons du Trésor qui, grâce à des années de taux d’intérêt substantiels, ont obtenu 5,2 %.

Actuellement, les taux sont très bas. Comme les indices boursiers sont sous-évalués en terme de ratio cours/bénéfices, si on les compare à la moyenne des 50 dernières années, un escompte de plus de 15 % est appliqué sur la valeur. Cette sous-évaluation offre un potentiel futur de gain en capital sur ces titres.

On retiendra que les dividendes payés par les actions ordinaires et les fiducies sont plus élevés, en moyenne de 3 % à 5 %.

Ce qui sera différent à l’avenir Les taux d’intérêt ne seront probablement plus à 5 %. À mon avis, de faibles perspectives d’intérêt ouvrent la porte aux fonds et titres à dividendes.

Une judicieuse sélection de titres à dividendes pourrait fournir un dividende annuel de plus de 5 %.

Je vous propose une sélection de sept titres canadiens répondant à nos critères.

Sélection de 7 titres canadien de dividendes par Orientation Finance

Source : Orientation Finances

William-André Nadeau est chroniqueur financier. Il publie aux deux semaines un billet traitant des marchés, de placements et de gestion.