Pourquoi le S&P 500 devrait continuer de monter

Par La rédaction | 23 juillet 2013 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
2 minutes de lecture

L’actuel marché haussier des actions américaines s’étend sur une longue période. Depuis mars 2009, l’indice S&P 500 a gagné près de 150 %. Selon l’analyse des données historiques, la hausse a de bonnes chances de se poursuivre pendant encore au moins six mois, soutient dans un article de l’agence Bloomberg.

Le sommet atteint par le S&P 500 la semaine dernière a coïncidé avec des niveaux atteints par différents indices spécialisés, dont le Russell 2000 Index of smaller companies, le Dow Jones Transportation Index, le S&P 500 Financials Index, de même qu’une série d’indices portant sur des actions mesurés par Morgan Stanley.

Depuis 1990, le S&P 500 a continué de progresser en moyenne pendant six mois après que les autres indices mentionnés aient atteint leur pic, selon des données compilées par Bloomberg.

Lors de quatre sommets atteints par les marchés au cours des 23 dernières années, les actions à petites capitalisations et les actions cycliques n’ont jamais atteint leur pic après le S&P 500.

« Ce que disent ces données, c’est que l’économie progresse, mais que les marchés n’ont pas été hyper étirés. Et la Fed est toujours accommodante. Qu’y a-t-il à ne pas aimer dans ce portrait? », demande John Manley, chef de la stratégie chez Wells Fargo Funds Management à New York.

Delta et Morgan Stanley en tête Les actions américaines viennent de progresser pour une quatrième semaine consécutive, faisant grimper le S&P 500 de 0,7 %, à 1692 points. Delta Air Lines Inc. et Morgan Stanley ont dominé leurs secteurs respectifs avec des gains de plus de 5 %.

Les gains dans les petites capitalisations, les banques, les compagnies de transports et les actions cycliques indiquent que la hausse de la bourse n’est pas terminée, croit aussi Doug Ramsey, chef des investissements chez Leuthold Group, à Minneapolis. Cette firme avait recommandé l’achat d’actions précisément au moment du creux en mars 2009.

« Il faut prendre acte de l’uniformité dans la direction du marché. Tant que l’on n’observera pas davantage de directions dépareillées, les probabilités sont bonnes que l’on connaisse d’autres sommets », dit M. Ramsey.

La rédaction