Premier trimestre : difficile de mieux faire

Par Fabrice Tremblay | 9 avril 2012 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Par rapport aux attentes que l’on pouvait avoir en début d’année, la performance des marchés au premier trimestre est impressionnante, souligne la firme Richardson GMP, dans son rapport Le point sur les marchés d’avril.

C’est du côté des actions américaines que les gains sont les plus importants : les principaux indices ont affiché des hausses de plus de 10 %. La montée la plus fulgurante est celle du NASDAQ, fortement pondéré en titres de technologies, qui a gagné plus de 18 % en dollars américains. De manière générale, l’ensemble des actions américaines se sont appréciées de plus de 10 %, enregistrant ainsi la meilleure performance pour un premier trimestre depuis 1998.

Selon les spécialistes de Richardson GMP, le principal élément qui a influencé les marchés mondiaux est l’entente qui a mené à un deuxième plan de sauvetage pour la Grèce. Les craintes que faisait peser la zone euro sur l’économie mondiale ont au moins été temporairement repoussées. Par ailleurs, la situation de l’emploi aux États-Unis s’est améliorée.

Le Canada à la traîne Les actions canadiennes ont connu un trimestre positif (+3,7 % de l’indice S&P/TSX), mais bien en deçà des résultats du côté américain. « La performance inférieure du Canada s’explique principalement par l’incertitude qui plane sur les produits de base en raison de la performance économique plus faible de la Chine », notent les experts de Richardson GMP. « Les gains du TSX demeurent tributaires de l’évolution de l’économie mondiale, et les investisseurs canadiens sur les marchés boursiers se ressentent des hésitations de l’Europe et de la Chine », poursuivent-ils.

Les investisseurs devraient continuer à faire une bonne place aux actions américaines, recommande la firme Richardson GMP. Il faut cependant faire attention à la concentration de certains titres dans les indices, qui peut embellir la performance générale des marchés. Les investisseurs canadiens connaissent bien cet effet, ayant traversé la saga de Nortel au sein du TSX. Ainsi, les cinq principaux titres du NASDAQ (Apple, Microsoft, Google, Oracle et Intel) représentent actuellement plus de 40 % de l’indice.

Fabrice Tremblay