Prêts automobiles : Moody’s incite à la prudence

Par La rédaction | 27 octobre 2014 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Après la bulle technologique et la bulle immobilière, la bulle du prêt automobile? Sans aller aussi loin, la Banque du Canada souligne toutefois que la valeur des prêts automobiles aux particuliers est passée de 16,2 G$ en 2007 à 64 G$ en 2013, une situation considérée risquée dans un contexte de ralentissement économique généralisé, propice aux défauts de paiement.

Plusieurs banques canadiennes tirent des bénéfices importants de ce marché, Banque TD, Banque Royale et Banque Scotia en tête, notamment avec le prêt pour véhicule de luxe. Mais cette concurrence menée auprès des entreprises de financement automobile se traduirait par de nouvelles pratiques et une nouvelle réalité, selon Moody’s.

Ainsi, plusieurs prêts sont accordés sur une période allant jusqu’à huit ans, bien différente des prêts traditionnels d’une durée de trois à cinq ans. Résultat : la dépréciation réduit considérablement la valeur de reprise des banques, créant ainsi des pertes plus importantes.

Le prêt-ballon, qui combine le montant résiduel d’un prêt précédent à la valeur d’un nouvel emprunt, aurait quant à lui pour effet de gonfler la valeur des prêts recensés.

« Nous percevons des similarités entre la durée accrue des prêts automobiles et la prolongation des termes hypothécaires d’il y a quelques années. Au lieu d’acheter trop de maisons, les emprunteurs achètent cette fois trop de voitures », commente Jason Mercer, de Moody’s.

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