Promutuel et Desjardins bientôt partenaires

Par Ronald McKenzie | 12 janvier 2010 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Le Groupe Promutuel et le Mouvement Desjardins ont signé hier une entente de principe en vue de l’établissement d’un partenariat portant sur la distribution de produits et services financiers.

C’est une première association entre ces deux institutions coopératives. Promutuel compte 525000 membres-assurés, Desjardins près de 6 millions de membres et de clients.

L’accord porte sur la distribution de prêts hypothécaires et de produits d’épargne «manufacturés» par Desjardins, mais qui vont arborer les couleurs de Promutuel. «Nous étions à la recherche d’un partenaire depuis un certain temps. En raison des valeurs que nous partageons avec le Mouvement Desjardins, il était presque naturel de conclure un partenariat avec lui», a indiqué Josée Garneau, porte-parole du Groupe Promutuel.

Jusqu’ici, Promutuel construisait lui-même ses prêts hypothécaires et ses produits d’épargne. «Nous voulions bonifier notre offre à nos membres. Pour y arriver, nous devions trouver un partenaire», a souligné Josée Garneau.

Les modalités de l’entente, qui est sujette à l’approbation des autorités réglementaires, seront définies au cours des prochains mois.

Depuis quelques mois, le Groupe Promutuel recentre ses activités. À l’origine un assureur de dommages, la mutuelle basée à Québec a graduellement diversifié son offre de service en proposant à ses membres de l’assurance vie et des fonds communs de placement. Elle a débuté la distribution de produits d’assurance de personnes en 1988 et s’est lancée dans les services financiers en 1999.

En novembre 2005, Promutuel a mis la main sur le réseau de représentants Gestion de patrimoine Tandem aux lendemains de la chute de Norbourg, et elle a fait de même en 2008 avec Triglobal. Le 8 décembre dernier, Promutuel a vendu la totalité du capital de Promutuel Capital cabinet de services financiers au Groupe Financier Peak. Apparemment, Promutuel éprouvait des problèmes de rentabilité avec son secteur de l’épargne collective et voulait se repositionner dans le secteur qu’elle connaît bien, soit celui de l’assurance de dommages.

Ronald McKenzie