Quelques rappels sur les REER

Par La rédaction | 1 février 2013 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Avec la saison des REER qui battra son plein très bientôt, Matthew Elder, de Morningstar Canada, juge bon de passer en revue quelques notions de base concernant ces régimes d’épargne.

D’abord, les contribuables ont intérêt à maximiser leurs droits de cotisation pour 2012 avant le 1er mars, car les économies fiscales faites dans l’immédiat peuvent ainsi être réinvesties plus rapidement. « De nombreuses personnes utilisent judicieusement cet argent pour prendre une avance sur la cotisation de l’année suivante et optimiser ainsi l’avantage des intérêts composés », signale le chroniqueur.

Ensuite, ceux qui sont dans l’impossibilité de verser une grosse cotisation annuelle devraient effectuer des cotisations périodiques tout au long de l’année. Dans le même ordre d’idées, les épargnants qui cotisent à un REER tôt dans leur vie tireront leur épingle du jeu.

Commencer à 45 ans et effectuer une cotisation annuelle de 10 000 $ aboutiraient à un pactole d’environ 330 900 $ à l’âge de 65 ans, en présumant un intérêt composé de 5 %. Commencer à 35 ans vous donnerait un bas de laine de 664 900 $. Et en commençant à 25 ans, vous finiriez avec plus d’un million de dollars, estime Matthew Elder.

Enfin, il importe d’utiliser les droits de cotisation excédentaire de 2 000 $ que permet le fisc. Cet excédent a pour objectif de protéger le cotisant contre le déclenchement involontaire de la pénalité mensuelle de 1 % qui s’applique normalement lorsqu’on cotise plus qu’il n’est permis.

Cela peut arriver si le revenu gagné ou le facteur d’équivalence a été mal calculé. « Une fois que vous avez confirmé le montant de vos droits, vous pouvez dépasser ce montant de 2000 $, et par conséquent profiter des intérêts composés sur cet excédent de 2 000 $ au fil du temps », explique l’expert.

Pour terminer, il rappelle qu’emprunter pour cotiser n’est généralement pas avantageux, car les intérêts payés sur le prêt ne sont pas déductibles d’impôts. Le remboursement d’impôt ne compensera probablement pas les intérêts, à moins qu’il ne s’agisse d’un prêt à très court terme.

« Toutefois, si vous êtes en mesure d’effectuer une cotisation substantielle une année où votre revenu imposable est faible, vous êtes autorisé à déposer l’argent dans votre régime, mais à retarder la déduction correspondante à une année ultérieure », note le chroniqueur.

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