Qui sont les nouveaux premiers acheteurs de maison?

Par La rédaction | 10 avril 2015 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Ils sont instruits, bien rémunérés, prennent conseil auprès des spécialistes du marché hypothécaire, et, surtout, ils envisagent l’achat d’une résidence selon leurs moyens. Qui sont-ils? Les nouveaux acheteurs canadiens, tel que détaillé dans L’étude sur l’accession à la propriété, publiée par Genworth Canada.

On peut lire que ces futurs propriétaires disposent d’un revenu supérieur à la moyenne, dont 31 % dépassent le seuil de 100 000 $.

Autres caractéristiques :

• 81 % occupent un travail à temps plein; • 89 % ont des certificats ou diplômes d’études postsecondaires; • 71 % sont mariés ou conjoints de fait; • 20 % sont nés à l’extérieur du Canada, et, de ce nombre, 62 % sont arrivés au pays au cours de la dernière décennie. Financièrement parlant

Les dangers de l’endettement seraient au coeur des préoccupations et des actions de ces nouveaux acheteurs types. Le sondage indique à cet effet que 57 % ont tout mis en œuvre pour éviter d’ajouter à leur dette suivant l’achat de leur demeure, et que 36% ont cherché à régler leur dette hypothécaire plus rapidement en augmentant leurs versements bimensuels ou en optant pour un paiement forfaitaire supérieur.

Disparités de marchés

L’étude souligne les disparités observées entre les provinces en termes de prix payés, de types de maisons et de taux de mise de fonds, tous liés à la capacité financière des acheteurs de chaque zone.

Les prix médians se détaillent comme suit :

• 293 000 $ l’échelle canadienne; • 425 000 $ à Toronto; • 420 000 $ à Vancouver; • 185 000 dans les provinces de l’Atlantique.

En matière de choix de type de résidence, l’unifamiliale isolée attire 55 % des nouveaux acheteurs, suivie par la copropriété (17 %), la maison en rangée (15 %) et le duplex (13 %).

Quels facteurs influent sur le choix d’une première maison?

• le prix (94 %); • La sécurité (91 %); • la taille de la résidence (90 %).

La copropriété l’emporte ainsi dans les marchés de Vancouver (47 %), Montréal (40 %) et Toronto (39 %), alors que les acheteurs des provinces de l’Atlantique optent davantage (71 %) pour l’unifamiliale isolée.

Des écarts sont également recensés relativement à la mise de fonds. Si 63 % des sondés disent avoir fourni un versement initial de moins de 20 %, les moyennes varient selon les territoires, comme en témoignent les statistiques dévoilées :

• moyenne canadienne : 12 % • provinces de l’Atlantique : 8 % • Toronto : 21 %

L’assurance hypothécaire en hausse pourrait affecter les premiers acheteurs

Les courtiers immobiliers et les économistes s’entendent pour dire qu’une hausse des primes d’assurance hypothécaire, telle qu’annoncée récemment par la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL), pourrait avoir un impact négatif sur le marché des premiers acheteurs.

Ils pourraient décider d’attendre plus longtemps avant de passer à l’acte, question d’économiser davantage pour présenter une mise de fonds plus importante.

À l’instar de la SCHL il y a quelques jours, Genworth haussera de 15 % les primes d’assurance des acheteurs dont la mise de fonds est de 10 % ou moins en date du 1er juin prochain.


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