Rappeler à vos clients les impacts fiscaux des placements

Par Fabrice Tremblay | 2 avril 2012 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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En pleine période des impôts, BMO rappelle aux contribuables de toujours considérer les répercussions fiscales lorsqu’ils prennent des décisions de placement. Parce que, malheureusement, les avis de cotisation du fisc sont rarement… un poisson d’avril.

La banque suggère de se questionner sur les points suivants :

Améliorer l’efficience fiscale du portefeuille Les clients ne sont pas toujours au courant que les placements ne sont pas tous imposés de la même façon. Lorsqu’on évalue les placements qui composent un portefeuille, il est important de tenir compte des répercussions fiscales. Par exemple, il est bon de rappeler que seulement la moitié des gains en capital est imposable, alors que le revenu d’intérêts est entièrement assujetti au taux marginal d’imposition.

Certains dividendes canadiens font aussi l’objet d’un traitement fiscal spécial, ce qui se traduit par des taux d’imposition effectifs moins élevés.

Faire un don de titres D’un point de vue fiscal, l’une des façons les plus efficaces de faire un don à un organisme caritatif consiste à donner des titres cotés en bourse. Lorsque l’on fait un don de titres cotés en bourse admissible, l’impôt sur les gains en capital qui s’applique habituellement lors de la vente d’un titre peut être éliminé. En revanche, l’investisseur recevra un reçu aux fins de l’impôt qui correspond à la juste valeur marchande des titres au moment du don.

Penser au fractionnement de revenu Cette stratégie permet de réduire le fardeau fiscal global d’une famille, en répartissant un revenu entre les membres de la famille qui sont soumis à un taux d’imposition inférieur. Il faut penser aux règles d’attribution du revenu. Parmi les stratégies de fractionnement du revenu efficaces, BMO souligne le « partage de rente entre époux ou conjoints de fait et le prêt productif d’intérêts à des membres de la famille dont le palier d’imposition est moins élevé ».

Cotiser à un REER Il est possible d’optimiser l’utilisation du REER de plusieurs façons, notamment en versant la cotisation annuelle maximale. De plus, on peut cotiser au REER du conjoint s’il y a un écart important entre les deux revenus de retraite.

Cotiser à un CELI Grâce à sa flexibilité, le CELI est un excellent complément aux autres régimes d’épargne enregistrés.

Éviter les mauvaises surprises Lorsqu’ils prennent des décisions de placement, les clients devraient considérer les répercussions fiscales, et donc discuter de cet aspect avec leur conseiller.

Fabrice Tremblay