REER : 4 raisons à la procrastination

Par Ronald McKenzie | 23 février 2012 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
2 minutes de lecture

Six Québécois sur 10 attendent à deux semaines de l’échéance avant de cotiser à leur REER, indique un sondage de la Banque TD.

Quatre raisons expliqueraient cette tendance à procrastiner, voire à ne pas cotiser du tout :

1. Les Québécois ont l’impression de ne pas disposer des fonds nécessaires pour cotiser tout au long de l’année. C’est ce qu’ont répondu 46 % des personnes sondées.

2. Ils remettent à plus tard leur inscription aux cotisations REER automatiques ou encore ils décident de ne pas verser de cotisations en raison de la volatilité des marchés. Selon l’étude, 12 % des Québécois ont affirmé vouloir établir des versements automatiques à leur REER et 18 % n’ont pas voulu verser de cotisations cette année en raison du ralentissement économique.

3. Attendre à la dernière minute pour cotiser, croient-ils, constitue une meilleure stratégie. Presque un Québécois sur cinq (16 %) laisse entendre qu’il est préférable d’attendre jusqu’à la date limite, et la moitié des Québécois (50 %) disent seulement verser un montant forfaitaire à leur REER.

4. Ils ne savent peut-être pas qu’ils peuvent emprunter pour cotiser à leur REER.

Seulement 4 % des Québécois disent avoir contracté un prêt afin de cotiser à leur REER avant la date limite.

À propos de l’absence de fonds pour cotiser, la Banque TD dit qu’il faut envisager les cotisations REER comme un programme de remise en forme. « Peut-être n’êtes-vous pas prêt à participer à une classe d’aérobie d’une heure à haute intensité; mais une marche d’une vingtaine de minutes peut elle aussi avoir une incidence positive sur votre santé », illustre-t-elle.

C’est la même chose pour les cotisations REER : même un montant hebdomadaire peu élevé vaut la peine d’être investi. Par ailleurs, comme les revenus et les dépenses peuvent fluctuer au cours d’une année, les épargnants peuvent s’adapter à ces variations en modulant le montant qu’ils mettent de côté.

La Banque TD rappelle que les REER offrent deux avantages fiscaux majeurs : une réduction du revenu imposable, et un report d’impôt sur l’investissement, car les fonds fructifient à l’abri de l’impôt jusqu’à leur retrait.

Ronald McKenzie