REER : les CPG ont la cote

Par Ronald McKenzie | 15 mars 2012 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Piggy Bank and canadian dollars close up shot

Même si les taux d’intérêt demeurent désespérément bas, les Canadiens ont été nombreux à souscrire des CPG au cours de la dernière saison des REER, rapporte RBC.

Ce regain d’intérêt pour les placements garantis est probablement attribuable à un ensemble de facteurs, notamment « l’incertitude touchant l’économie mondiale, les rendements plus élevés qu’offrent les CPG à long terme, ainsi que la stabilité des taux d’intérêt à court terme », indique le numéro un bancaire au pays.

Certes, les épargnants canadiens ont continué d’opter pour les fonds communs de placement à long terme, mais ils ont également largement investi dans des produits perçus comme sûrs.

« Nous avons vu de nombreux clients revenir à l’essentiel, se rendant compte que le placement et l’épargne ne doivent pas être réservés à la seule traditionnelle période de cotisation au REER, et qu’ils peuvent réaliser une bonne croissance grâce à des cotisations périodiques étalées sur toute l’année », constate RBC.

De manière générale, RBC a connu une bonne saison REER cette année. La croissance des placements a doublé par rapport à la même période l’an dernier et le nombre de cotisations préautorisées pour les comptes de placements a franchi le cap du million. Également, les cotisations aux REER et aux CELI ont augmenté de façon marquée

Un sondage de RBC sur les REER révèle que les programmes de cotisation périodique ont gagné en popularité parmi les Canadiens détenteurs d’un REER (35 %), et près de la moitié (48 %) des jeunes détenteurs d’un REER (de 18 à 34 ans) optent pour ce type de programme.

« L’un des moyens les plus efficaces d’épargner en vue de la retraite consiste à opter pour un programme d’épargne automatique. Beaucoup de gens affirment que ces retraits ne les privent nullement, parce qu’ils ne voient jamais cet argent », a commenté RBC.

Ronald McKenzie