REER ou CELI : comment choisir?

Par La rédaction | 11 mars 2011 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Si l’on doit choisir entre une contribution à un REER ou à un CELI, c’est en évaluant le revenu à la retraite que l’on peut prendre la décision. Les règles fiscales orientent notre choix, explique Matthew Elder, dans un article sur le site Morningstar.ca. Évidemment, selon cet ancien journaliste financier, le scénario idéal est de pouvoir faire une cotisation maximale au deux plans d’épargne.

Il s’agit de comparer la fourchette d’imposition du client au moment où il fait les cotisations, avec celle dans laquelle il se situera probablement à la retraite. Le REER demeure le choix le plus logique si l’on prévoit être dans une fourchette d’imposition inférieure. Dans le cas contraire, « le CELI est probablement un meilleur choix, pour la simple raison que le produit d’un REER est imposable, et les gains provenant d’un CELI ne le sont pas », dit M. Elder.

Un autre facteur à considérer est qu’une hausse du revenu imposable à la retraite a des impacts multiples. Un retrait du REER augmente le revenu net pour l’année où ce retrait est effectué. En plus des impôts à payer, il est possible que le client perde le droit à certaines prestations gouvernementales, comme les paiements au titre de la Sécurité de la vieillesse (SV). Pour 2013, il faut rembourser la SV au taux de 15 % de tout revenu net dépassant 67 668 $.

Par certains aspects, le CELI offre davantage de souplesse. Un montant retiré d’un CELI ajoute automatiquement un montant équivalent aux droits de cotisation pour l’année suivante. Par contre, lorsque l’on fait un retrait d’un REER, le montant retiré n’est pas ajouté aux droits de cotisations. De plus, cet argent est imposé. « L’argent retiré d’un REER, ou de l’un de ses successeurs versant des revenus comme le FEER, est imposé au taux marginal maximum. Cela comprend à la fois le capital original investi et la croissance au sein du régime », rappelle M. Elder.

Même si il n’est pas encore aussi utilisé que le REER, le compte CELI s’est rapidement établi. Selon Statistique Canada, 6,1 millions de Canadiens ont cotisé plus de 33 milliards de dollars à leurs REER pour l’année d’imposition 2009. En comparaison, 4,8 millions de Canadiens ont investi 19 milliards de dollars dans le CELI lors de la même année. Depuis 2009, 8,2 millions de Canadiens ont ouvert un CELI. De ce nombre, 2,5 millions avait cotisé le maximum en 2011, qui était alors de 5000 $ (le plafond de cotisation est passé à 5500 $ le 1er janvier 2013).

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La rédaction