Regain de confiance des PME

Par Ronald McKenzie | 5 octobre 2012 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Les propriétaires de PME recommencent à être optimistes vis-à-vis de l’avenir. Après cinq mois consécutifs de déclin, la confiance des petites et moyennes entreprises du Canada est remontée en septembre, rapporte la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI).

On ne parle pas d’un bond prodigieux : l’indice du Baromètre des affaires de la FCEI a n’a augmenté que de deux points, passant à 62 sur 100 par rapport à 60 en août. Mais, tout de même, la tendance au pessimisme a été brisée.

« Malgré ses progrès, le niveau de l’indice suggère une fois encore que la croissance de l’économie canadienne est en dessous des taux moyens », a commenté la FCEI.

Les entreprises de Terre-Neuve-et-Labrador sont à présent les plus optimistes du pays, avec un indice s’approchant de 75. Les entreprises de l’Alberta (71,1) et de la Saskatchewan (67,6) se classent juste derrière.

L’optimisme des PME du Nouveau-Brunswick (62,8), du Québec (61,2), de l’Ontario (60,1) et de la Colombie-Britannique (59) se tient dans la moyenne nationale, mais il est bien plus faible en Nouvelle-Écosse (55,6), au Manitoba (54,7) et à l’Île-du-Prince-Édouard (44,6).

Plus du tiers (36 %) des entrepreneurs sondés pensent que la pénurie de main-d’œuvre qualifiée constitue une contrainte. C’est la première fois depuis la récession que les préoccupations à l’égard de la main-d’œuvre dépassent les inquiétudes face à la demande de la clientèle, note la FCEI.

Les plans d’embauche à plein temps continuent d’aller mieux que la moyenne pour cette période de l’année. En effet, 18 % des entrepreneurs prévoient embaucher du personnel supplémentaire à temps plein dans les trois ou quatre prochains mois, contre 12 % qui envisagent de réduire leurs effectifs.

Ces résultats sont très proches de ceux du mois d’août, « mais nettement plus positifs qu’en septembre 2010 et 2011 », dit l’organisme patronal. Dans l’ensemble, 41 % des chefs d’entreprise estiment que la situation générale de leurs affaires est bonne. C’est environ trois fois plus que ceux qui la considèrent comme mauvaise.

Ronald McKenzie