René Auger : attention aux plaintes non fondées

Par Anaïs Chabot | 23 juin 2011 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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René Auger

Au début du mois de juin, les délégués de la Chambre de la sécurité financière ont voté à l’unanimité en faveur d’une augmentation de la cotisation annuelle, qui passera à 275 $ en 2012 et à 285 $ en 2013.

Selon le président du conseil d’administration du Regroupement indépendant des conseillers de l’industrie financière du Québec (RICIFQ) René Auger, il reste beaucoup d’éducation à faire au sein de la profession. Si les cotisations ont augmenté, c’est parce que les frais juridiques ont beaucoup crû au cours des dernières années, affirme-t-il.

« Je serais curieux de savoir d’où vient l’ensemble des plaintes. Est-ce qu’elles viennent vraiment uniquement du public, ou s’il y a des plaintes entre nous? Dans le domaine de l’assurance, il peut y avoir beaucoup de frustration, une personne qui a perdu un client par exemple, ce qui génère une plainte qui entre dans le compteur. Il y a un gros pourcentage des plaintes qui sont non fondées, mais elles causent quand même des frais », déclare René Auger.

Selon lui, il y a faut mieux éduquer les conseillers dans ce domaine afin qu’ils réalisent toutes les conséquences que peut avoir une plainte qui n’est pas fondée. Ce n’est pas seulement les coûts de cotisations qui augmentent, mais également l’assurance responsabilité. « C’est un peu comme si on se faisait hara-kiri, c’est très préoccupant. C’est un dossier que suit de près le RICIFQ » dit René Auger.

En 2010, la Chambre a reçu 694 plaintes (assurance, valeurs mobilières et assurance et valeurs mobilières), dont 399 touchaient spécifiquement le domaine de l’assurance. Des 399 dossiers d’enquêtes qui ont donc été ouverts en assurance, 109 plaintes provenaient du Bureau de la syndique, 144 de l’industrie et 146 des consommateurs.

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