Retraite : le coût des soins de santé inquiète les épargnants

Par Ronald McKenzie | 13 Décembre 2013 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Après la retraite elle-même, l’inquiétude relative aux besoins en soins de santé émerge au deuxième rang des facteurs les plus importants des Canadiens qui planifient leurs investissements.

C’est ce que constate Gestion privée Dundee Goodman au terme d’une étude menée en septembre dernier auprès de plus de 300 Canadiens disposant de plus de 100 000 $ en actifs investissables.

Chez les personnes de moins de 50 ans, 34 % reconnaissent la santé comme une priorité, comparativement à 46 % en moyenne pour l’ensemble des participants. Toutefois, même dans ce groupe d’âge relativement jeune, les besoins en soins de santé constituent une importante motivation à investir. Même chez les répondants qui on plus de 1 million de dollars en actifs investissables, 41 % estiment que les besoins en soins de santé sont un objectif de placement important.

« Nous pensions que les priorités qui viendraient d’abord à l’esprit des investisseurs seraient les voyages et la constitution d’un patrimoine pour leurs enfants ou pour des œuvres caritatives. Je crois que l’industrie canadienne de la gestion de patrimoine a quelque peu perdu le contact avec sa clientèle. Assurément, cette expérience nous a ouvert les yeux », a commenté Gestion privée Dundee Goodman.

Le sondage permet aussi de constater que :

* Les conseillers en placement ressortent comme les professionnels les plus importants à qui les participants ont affaire.

* Les plans financiers, les plans d’investissement et les énoncés de politique de placement sont importants pour une large majorité de répondants. Ceux-ci accordent une importance significative à ces outils et à la nécessité de les réviser au moins une fois l’an.

* Les personnes interrogées qui ont établi une relation avec un cabinet indépendant et non bancaire ont tendance à faire davantage confiance à leur conseiller en placement que celles dont les relations ont un lien avec une institution bancaire.

* Le rendement insuffisant des conseillers en placement et du portefeuille figurent parmi les raisons de changer de société d’investissement les plus souvent citées par les participants.

* Plus du tiers (39 %) des personnes sondées déclarent avoir choisi leur conseiller en placement ou leur gestionnaire de portefeuille sur la base d’une référence donnée par un ami, un membre de la famille ou un collègue.

* La majorité des répondants trouvent important de traiter avec une société d’investissement qui offre des produits exclusifs. Toutefois, ils manifestent un certain scepticisme à l’égard de ces produits, qu’ils estiment être surtout avantageux pour la société qui les propose.

Ronald McKenzie