Retraite : les Canadiens pris en sandwich

Par Ronald McKenzie | 24 janvier 2013 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Près de la moitié des Canadiens (48 %) croient que le financement des études de leurs enfants nuira à leur capacité d’épargner pour leur propre retraite, indique un sondage de RBC. L’an dernier, ils étaient 36 % à manifester cette crainte.

En outre, plus du tiers (36 %) des participants estiment que les coûts liés aux soins que nécessitent leurs parents vieillissants affecteront également leur épargne-retraite. Ici aussi, RBC note une hausse (24 % en 2011).

Autre progression marquée : plus du quart (27 %) des personnes interrogées disent qu’elles ne prendront jamais leur retraite. En 2001, elles étaient 22 % à prétendre cela.

L’étude de RBC démontre que seulement le quart des Canadiens prévoient que le régime de retraite d’un employeur sera leur principale source de revenu de retraite. Moins d’une personne sur cinq (18 %) cotise à un régime à prestations déterminées.

Les performances des marchés financiers les déçoivent-ils? Toujours est-il que 16 % des participants pensent que le meilleur endroit pour conserver leur épargne-retraite, c’est « sous le matelas ».

« Les Canadiens savent que concilier des priorités financières concurrentes exige d’énormes efforts, en temps et en argent. C’est pourquoi ils ont intérêt à consulter un conseiller financier, qui pourra les aider à élaborer un plan de retraite tenant compte à la fois de leurs obligations financières et de leurs priorités familiales », a commenté RBC.

Ronald McKenzie