Retraités par obligation, pas par choix

Par Ronald McKenzie | 26 avril 2011 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Charming senior man and woman reading documents at their house

Un récent sondage de RBC sur les mythes et les réalités de la retraite révèle que plus de quatre Canadiens sur dix (41 %) ont pris leur retraite à un moment qu’ils ne prévoyaient pas.

Dans 18 % des cas, ce fut à la demande de leur employeur (18 %). Des raisons de santé ont été invoquées par 14 % des participants et l’atteinte de l’âge obligatoire de la retraite, par 6 % des personnes sondées.

Au cours des 12 derniers mois, indique le sondage, le nombre de retraités qui sont retournés sur le marché du travail par obligation financière a crû sensiblement. De 32 % qu’il était en 2010, ce contingent est passé à 41 % en 2011. RBC note aussi une baisse marquée du nombre de Canadiens qui prennent leur retraite libres de dettes (56 % en 2011 contre 61 % en 2010).

« Même les Canadiens qui croient être bien préparés pour la retraite n’ont pas tenu compte des imprévus. Lorsqu’ils perdent leur emploi soudainement, ils doivent composer avec les difficultés que représente le financement non planifié d’années de retraite supplémentaires, de là l’importance des conseils financiers qui permettent d’examiner tous les éléments de la retraite, y compris les imprévus », a indiqué RBC.

Lorsqu’on leur demande ce qu’ils feraient si leurs revenus de retraite devenaient insuffisants pour leur permettre de maintenir leur mode de vie, les Canadiens complètement à la retraite ont répondu qu’ils :

– resteraient dans leur maison actuelle et vivraient modestement (89 %).

– Déménageraient pour acheter une maison plus petite ou pour louer (87 %).

– Continueraient d’habiter dans leur maison actuelle et vendraient des avoirs (65 %).

Mené en février et mars derniers, ce sondage de RBC est le deuxième qui porte sur les mythes et les réalités de la retraite. Il a été réalisé auprès de 2 245 Canadiens de 50 ans ou plus dont le ménage dispose d’un actif d’au moins 100 000 $.

Ronald McKenzie