Rocco Di Stefano coupable de 46 crimes financiers

Par Sophie Stival | 26 octobre 2009 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Le 5 octobre dernier, Rocco Di Stefano a plaidé coupable devant la Cour du Québec (chambre criminelle et pénale) aux 46 chefs d’accusation portés par l’AMF en février 2008. L’Autorité entend réclamer le 2 novembre prochain des amendes totalisant 414 000 $ à l’ancien représentant en assurance et courtier en épargne collective, soit le triple des amendes minimales fixées par la Loi sur les valeurs mobilières.

On lui reproche (23 chefs d’accusation) d’avoir offert à sa clientèle des titres d’emprunts, variant entre 10 000 $ et 100 000 $, en lien avec les sociétés Zema Finances inc., Vision Management Services Ltd et Eurovision Financial Services Ltd. De même, 23 chefs ont été portés pour avoir agi illégalement à titre de courtier. Rappelons que Rocco Di Stefano a fait l’objet d’une interdiction d’opération et d’agir à titre de conseiller en valeur prononcée par le Bureau de décision et de révision en valeurs mobilières (BDRVM) le 30 novembre 2007. Dans sa décision, le BDRVM indiquait être particulièrement inquiet des allégations selon lesquelles M. Di Stefano utilisait sa notoriété d’ancien pasteur pour solliciter ses investisseurs, effectuer des placements illégaux et agir illégalement à titre de courtier en valeurs mobilières. Rocco Di Stefano fait l’objet de deux autres poursuites pénales intentées par l’Autorité en mars 2009 pour des infractions similaires en lien avec les sociétés Zema Finances inc. et Sodexin. Dans le cadre de ces autres poursuites, l’Autorité réclame des amendes qui totalisent 441 000 $.

Sophie Stival