Scandale Earl Jones : des chèques pour quelque 125 victimes

Par La Presse Canadienne | 24 Décembre 2013 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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cheque with pen for business concept

Quelque 125 victimes du fraudeur montréalais Earl Jones peuvent enfin se réjouir, en cette période des Fêtes.

Selon le quotidien The Gazette, elles recevront leurs chèques de dédommagement dans les prochains jours, 21 mois après un règlement à l’amiable conclu avec la Banque Royale du Canada. Elles se partageront 17 millions de dollars, un montant qui ne couvre cependant pas toutes les pertes encourues par les investisseurs, évaluées à 150 millions.

Dans leur recours collectif intenté en 2010, les investisseurs floués réclamaient 40 millions à la Banque Royale. Les victimes soutenaient que l’institution savait qu’Earl Jones puisait dans le compte en fidéicommis de ses clients à des fins personnelles. La Banque Royale a précisé que le règlement ne constituait pas une admission de responsabilité de sa part.

En juillet 2012, le courtier RBC Dominion valeurs mobilières et deux de ses représentants, Serge Leclaire et Jean-Pierre Ménard, ont accepté de payer des amendes totalisant 700 000 $, plus 20 000 $ de frais, en marge de ce scandale. Les deux conseillers ont écopé chacun d’une suspension de 6 mois. Jusqu’à ce qu’ils soient impliqués dans cette affaire, ils n’avaient jamais eu d’antécédent disciplinaire.

On se rappellera que les victimes ont amorcé leur bataille en 2009 après avoir appris que Jones, un homme d’affaires dont les bureaux étaient situés à Pointe-Claire, dans l’ouest de Montréal, avait orchestré une arnaque à la Ponzi afin d’escroquer entre 150 et 180 investisseurs. Il se présentait comme conseiller financier alors qu’il ne détenait aucun permis de l’Autorité des marchés financiers.

Earl Jones a été condamné à 11 ans de prison en février 2010.

La Presse Canadienne