Scandale Norbourg : il faut dédommager les victimes

5 février 2008 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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De plus en plus de voix s’élèvent pour demander à l’État d’intervenir en marge de la peine d’emprisonnement de Vincent Lacroix. Le chroniqueur François Cattapan, du journal Québec Hebdo, croit que le gouvernement doit « laisser tomber ses ornières bureaucratiques » et agir avec « plus de cœur » à l’égard des citoyens détroussés par l’ex-pdg de Norbourg.

« Comme le recours collectif entamé par les victimes, pour la plupart âgées puisqu’il est question de placements de retraite, risque de traîner en longueur, le gouvernement devrait s’empresser de les dédommager de leur vivant, quitte à se rembourser plus tard avec le résultat de la démarche juridique », souligne François Cattapan.

Le chroniqueur qualifie de « véritable œil au beurre noir pour l’industrie financière » le dossier Norbourg. Certes, les épargnants doivent être vigilants et responsables. Mais comment ose-t-on leur faire la morale « lorsque des firmes comptables réputées n’ont rien vu se profiler dans leurs vérifications aux livres, ou que la toute puissante Autorité des marchés financiers a mis des mois à se douter de la supercherie »?

Si un étourdi peut égarer ses cartes de débit ou de crédit sans craindre de se faire soutirer plus que 500 $ à ses frais, dit-il, il y a certes moyen d’offrir la même protection à nos aînés. « Surtout, ceux dont la seule étourderie aura été de faire confiance au système financier, censé être régi et surveillé par leurs gouvernants… »

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