Scotia McLeod centralise les tâches administratives

Par Ronald McKenzie | 8 janvier 2007 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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(08-01-2007)Advisor.ca rapporte que le courtier Scotia McLeod mène actuellement un projet-pilote dans certaines de ses succursales afin d’en améliorer l’efficacité.

Pour chaque tranche de 10 conseillers, la maison de courtage embauche une personne dont la tâche consiste exclusivement à s’occuper des tâches administratives: remplir les formulaires d’ouverture de compte, émettre les relevés de placement, coordonner les achats et les ventes de fonds communs, etc.

Scotia McLeod s’est aperçu que les conseillers et leurs adjoints sont si empêtrés dans la paperasse que cela entrave sérieusement leur travail de représentation et de vente. La solution: engager du personnel dont la mission est d’épauler le personnel de vente. Plusieurs employés ont manifesté du scepticisme vis-à-vis de cette initiative. D’une part, ils se demandaient si du personnel non qualifié pourrait s’y retrouver dans le dédale bureaucratique. D’autre part, ils ont remis en question la rentabilité de l’opération. Après tout, il faut payer ces nouveaux employés, non?

Après trois mois d’essai, les résultats furent concluants. Dans un premier temps, on a constaté que les formulaires contenaient beaucoup moins d’erreurs que par le passé. Ensuite, on s’est rendu compte que la productivité a crû de façon marquée. En effet, les personnes affectées exclusivement aux tâches administratives abattent bien plus de travail que ce que les conseillers et leurs adjoints accomplissaient dans l’ancien régime.

Une conseillère principale du bureau de Whiterock, en Colombie-Britannique, a réussi à augmenter son chiffre d’affaires de plus de 10 % en trois mois. Elle et son adjointe ayant plus de temps à leur disposition, elles ont pu mener à bien des projets générateurs de revenus, comme des programmes novateurs d’assurance et des bases de données destinées à promouvoir la vente d’actions accréditives.

Pour couronner le tout, c’est la maison Scotia McLeod qui défraie le salaire de ce personnel administratif. « Mais si je devais payer moi-même cet employé, je n’hésiterais pas à le faire », a indiqué la conseillère.

Ronald McKenzie