Seulement le quart des étudiants profitent d’un REEE

Par Ronald McKenzie | 6 septembre 2013 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Vos clients hésitent à ouvrir un REEE pour leurs enfants? Ne soyez pas surpris, car il s’agit de la règle plutôt que l’exception, si l’on se fie à un sondage de BMO Groupe financier.

L’étude démontre en effet que seulement 24 % des étudiants québécois inscrits à un programme postsecondaire ont un REEE (36 % pour l’ensemble du Canada). Pourtant, les bonnes intentions sont au rendez-vous : 82 % des étudiants de la Belle Province souhaiteraient avoir un REEE, et 90 % de ceux qui n’ont pas de REEE disent qu’ils en établiront un pour leurs propres enfants, afin de pouvoir plus facilement payer leurs études postsecondaires.

Le sondage de BMO indique aussi que les trois quarts des étudiants qui avaient un REEE disent que, sans ce régime, ils n’auraient pas pu faire d’études postsecondaires.

BMO rappelle que le coût de quatre années d’études universitaires peut s’élever à plus de 60 000 $, en incluant le logement et les repas, les livres et les menues dépenses personnelles. Pour les enfants nés en 2013, le coût pourrait atteindre 140 000 $ lorsqu’ils feront leurs études postsecondaires.

Comment pouvez-vous convaincre vos clients d’ouvrir des REEE pour leurs enfants? Voici quelques arguments à leur présenter :

* « De petites économies peuvent vous mener loin quand vous épargnez pour l’éducation de votre enfant au moyen d’un REEE. Lorsque votre enfant aura 17 ans, le rendement composé de vos cotisations et les subventions gouvernementales auront augmenté considérablement votre épargne. »

* « Un des principaux avantages d’un REEE réside dans le programme de subventions du gouvernement. Sur les premiers 2500 $ que vous investissez dans un REEE au cours d’une année, le gouvernement fédéral vous verse 20 % de votre cotisation dans le cadre de sa Subvention canadienne pour l’épargne-études, qui peut ainsi atteindre 500 $ par année. »

* « Québec a son propre programme de subventions, l’Incitatif québécois à l’épargne-études. »

* « Ne pas profiter des subventions gouvernementales revient à laisser sur la table de l’argent qui pourrait servir à payer des droits de scolarité. Même si vous placez seulement 500 $ par année dans un REEE à compter de la naissance de votre enfant, vous pourriez avoir accumulé plus de 20 000 $ lorsqu’il entrera au cégep ou à l’université. En ajoutant la subvention à ce que vous déposez dans le REEE, vous pouvez faire fructifier considérablement votre épargne.»

Ronald McKenzie