SOS données confidentielles

24 octobre 2007 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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La protection des informations personnelles des clients est l’une des responsabilités fondamentales des conseillers. Or, un sondage révèle que 48 % des cadres supérieurs canadiens craignent pour la sécurité des renseignements confidentiels, même si des politiques et des procédures protègent 71 % d’entre eux contre les atteintes à la sécurité.

Selon le sondage sur la sécurité des données mené pour le compte de Fusepoint, 85 % des Canadiens au travail craignent un bris dans la sécurité des renseignements personnels conservés dans des bases de données en ligne. Parmi eux, 12 % ont déjà été victimes d’un vol d’identité ou connaissent quelqu’un qui l’a été.

Fait étonnant, 22 % des Canadiens au travail s’inquiètent davantage pour leurs propres renseignements personnels que pour ceux de leurs clients. Un sur six(17 %)signale que la sécurité des bases de données de son entreprise a déjà été menacée, principalement par des pirates de l’extérieur.

Pourtant, les menaces à la sécurité ne proviennent pas seulement de pirates venant de l’extérieur, mais aussi d’employés qui peuvent télécharger sans le savoir des virus, des espiogiciels ou des publiciels. Malgré ces menaces, un dirigeant canadien sur cinq signale que son entreprise n’utilise pas d’antivirus et un sur quatre avoue fonctionner sans coupe-feu.

« La sécurité est aussi une affaire de régie d’entreprise. Bien des cadres supérieurs font de la vitesse sur l’autoroute de l’information sans porter de ceinture de sécurité et mettent en danger leur entreprise et leurs clients. Or, en matière de protection des données sensibles, mieux vaut prévenir que guérir », a indiqué George Kerns, pdg de Fusepoint. Plus de 40 % des cadres supérieurs ignorent toutefois combien pourrait leur coûter une atteinte à la sécurité des données de leur entreprise.