Standard and Poor’s attrape la fièvre du foot !

4 juillet 2006 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Au tour de la très sérieuse firme de notation Standard and Poor’s d’attraper la fièvre du foot! Selon Advisor.ca, l’entreprise américaine aurait concocté un indice et une base de données qui mesurent la performance des pays et des joueurs lors des précédentes Coupes du monde.

L’indice montre que le Brésil et l’Allemagne constituent les deux grandes puissances du soccer. Pour les fans, ce n’est pas une grande nouvelle! Standard and Poor’s précise que le Brésil a remporté la Coupe du mondeà trois reprises depuis 1966(et également en 1958 et 1962), même chose pour l’Allemagne, qui a participé quatre fois à la grande finale depuis 1966.

Parlant de l’Allemagne, Standard and Poor’s note qu’elle est le seul pays à avoir accédé aux rondes éliminatoires à chaque Mundial depuis les 40 dernières années, ce qui la situe dans une classe à part.

L’Argentine, considérée comme une sérieuse candidate au précieux trophée cette année, a connu des revers de fortune lors des trois derniers tournois. En revanche, elle a fait bonne figure en 1978, 1986 et 1990.

En ce qui concerne les joueurs, Standard and Poor’s a inscrit leurs performances individuelles au cours des quatre dernières années dans une base de données. Selon les calculs, le Français Thierry Henry devrait être le meilleur pointeur du tournoi cette année. Le Brésilien Adriano finirait deuxième, suivi de Ruud Van Nistelrooy, des Pays-Bas et du Brésilien Ronaldo.

Pas de chance jusqu’ici . Au moment d’entrer en quarts de finale, le meilleur buteur était l’Allemand Miroslav Klose, avec quatre filets. Ronaldo et cinq autres joueurs en ont inscrit trois, tandis que Thierry Henry et Adriano n’en ont compté que deux. Ruud Van Nistelrooy n’a déjoué un gardien adverse qu’une seule fois, et son équipe a été éliminée par le Portugal.

Évidemment, Standard and Poor’s ne pouvait s’empêcher de donner une touche financière à son « étude ». Elle a donc vérifié la performance boursière des principaux commanditaires du Mundial : Adidas, Fuji, Anheuser Busch, McDonald’s et Coca-Cola.

Résultats: lors du tournoi de 1998, ce groupe d’annonceurs a produit des rendements inférieurs à ceux des indices S&P 500 et S&P Europe 350. En 2002, par contre, il a battu les deux indices.

Standard and Poor’s se garde bien de faire des prédictions pour 2006, estimant que les résultats des dernières années ne permettent pas de tirer des conclusions probantes!