Surendettement : les Québécois plus optimistes que jamais

Par La rédaction | 10 juin 2014 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Les Québécois qui ont aujourd’hui une dette sous une forme ou une autre s’attendent à en être libérés d’ici l’âge de 53 ans en moyenne, révèle un nouveau sondage pancanadien de la Banque CIBC.

Ils font donc preuve d’un grand optimisme, car malgré la progression constante de l’endettement des consommateurs, c’est une année plus tôt que ce qu’ils prévoyaient dans une enquête du même genre effectuée en 2011.

Mené par Nielsen auprès d’un échantillon de 2050 Canadiens entre le 1er et le 12 mai, ce sondage téléphonique montre également que si 69 % des répondants, tous groupes d’âge confondus, sont endettés, ce chiffre grimpe à 82 % chez les 25-34 ans, et jusqu’à 87 % chez les 35-44 ans.

Aujourd’hui, plus des deux tiers (67 %) des personnes âgées de 55 à 64 ans sont aussi concernées par ce phénomène (contre 64 % en 2011), de même que 44 % des 65 ans et plus, relève Nielsen.

Dans la tranche d’âge des 55-64 ans, les dettes actuelles concernent les marges de crédit (40 %), les prêts hypothécaires (32 %), les cartes de crédit (29 %) et les prêts auto (25 %).

Les conseillers sont peu consultés

Malgré ces chiffres élevés, seuls 16 % des répondants disent avoir abordé la question avec un spécialiste en services financiers, tandis que 25 % avouent n’avoir pris aucune mesure pour régler plus rapidement le problème.

Même si le remboursement de leurs dettes est la première priorité des Canadiens depuis quatre ans, beaucoup n’ont pas de plan financier solide et se retrouvent encore avec des montants importants à payer au moment de prendre leur retraite, note CIBC.

« Adopter un point de vue réaliste par rapport à son niveau d’endettement actuel et à son plan de remboursement est une étape essentielle pour atteindre ses objectifs financiers et s’assurer de ne pas être trop optimiste quant au moment d’être entièrement libre de toute dette », souligne l’institution financière

Conclusion de CIBC : « Certaines personnes peuvent réussir à se débrouiller sans aide, mais la plupart auraient avantage à s’asseoir avec un conseiller qui pourrait examiner leur situation personnelle. »

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La rédaction