Table ronde sur la rémunération
Un empressement à la mesure des enjeux

Par Ronald McKenzie | 15 octobre 2013 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Depuis des années, le mode de rémunération des conseillers de l’industrie des services financiers fait l’objet d’analyses et de critiques. La perception de commissions, particulièrement, est toujours au cœur des débats puisqu’elle soulève la sempiternelle question des conflits d’intérêts, réels ou imaginaires.

Les conseillers sont habitués à la résurgence saisonnière de ces discussions.

Mais cette fois-ci, c’est différent. L’arrivée imminente des nouvelles dispositions contraignantes du règlement 31-103 et la détermination des Autorités canadiennes en valeurs mobilières (ACVM) à remettre en question les commissions de suivi poussent les cabinets et les conseillers à s’interroger sérieusement sur les impacts que les changements réglementaires auront sur leur pratique et la qualité des services offerts aux consommateurs.

Le 27 septembre dernier, Conseiller a organisé une table ronde sur cette question. Nous avons lancé des invitations à plusieurs conseillers, présidents de cabinets, chef de la conformité, etc. Nous pensions que leurs horaires chargés les inciteraient à tourner le dos à notre initiative.

Eh bien non! Leur empressement a été à la mesure des enjeux. À l’évidence, la question de la rémunération les préoccupe au plus haut point. D’ailleurs, nous l’avons senti durant les deux heures de la rencontre. Les échanges ont été animés, parfois même émotifs.

Au cours des prochains jours, Conseiller.ca produira une série de textes résumant le contenu de cette table ronde.

Première partie : Jamais sans mes commissions!

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Ronald McKenzie