Tempête sur Universitas

Par La rédaction | 13 septembre 2018 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Une tirelire qui apparaît derrière une vitre brisée.
Photo : 123rf

Des parents fâchés contre le fournisseur de régimes enregistrés d’épargne-retraite (REEE) Universitas sont sur le point de saisir un cabinet d’avocats pour intenter un recours juridique contre la firme.

Des parents ont constitué l’Association des souscripteurs et bénéficiaires de REEE collectifs (ASBRC) pour organiser leur mécontentement. L’association propose aux parents qui ont souscrit à un REEE d’Universitas de verser une contribution de 115 $ à 365 $ en vue de financer un recours civil, précise La Presse.

Pour cela, l’ASBRC confiera la poursuite au cabinet d’avocats Legault Joly Thiffault.

POPULAIRE SUR FACEBOOK

La page Facebook de l’association, intitulée « Universitas: une réforme qui coûte cher aux petits épargnants » a été créée par 70 familles au début de l’année. Elle est présentement suivie par plus de 4 000 membres du réseau social.

Très actifs sur Internet, plusieurs parents partagent leur colère en commentant des articles consacrés au dossier, comme ici sur Conseiller.ca.

CHANGEMENT RÉTROACTIF ET PERTES

Les parents mécontents reprochent à Universitas d’imposer des pénalités élevées quand ils ne peuvent pas contribuer régulièrement au plan de bourses. Aussi, les régimes d’Universitas étant collectifs, les contributions des enfants qui ne poursuivent pas d’études peuvent être utilisées par ceux qui en font.

De plus, il y a un an, Universitas a procédé à un changement rétroactif qui a eu pour conséquence de faire perdre des milliers de dollars à des bénéficiaires. Cette modification avait été approuvée par vote des souscripteurs… mais ceux-ci reprochent à Universitas d’avoir encouragé à l’adoption de ce changement sans fournir d’information suffisamment claire sur les conséquences de celui-ci.

L’Autorité des marchés financiers indique étudier le dossier, et être en mesure d’achever son travail d’ici la fin de l’automne, précise La Presse.

La rédaction