Un ex-conseiller reconnu coupable par l’OCRCVM

Par La rédaction | 10 août 2015 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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L’ex-conseiller en placements Jacques Turenne vient d’être reconnu coupable de deux infractions commises sur une période de 10 ans, alors qu’il était toujours un courtier inscrit.

Dans sa décision rendue la semaine dernière, l’Organisme canadien de réglementation du commerce des valeurs mobilières a jugé que l’intimé avait réalisé des opérations financières personnelles avec l’une de ses clientes en lui empruntant de l’argent, en plus d’avoir fait de fausses déclarations.

La formation d’instruction de l’OCRCVM indique dans son jugement que :

  • L’intimé a emprunté de l’argent à l’une de ses clientes, et ce, à l’insu et sans le consentement de son employeur de l’époque;
  • Il a également fait de fausses représentations au personnel de l’OCRCVM dans le cadre d’un dossier disciplinaire antérieur, entravant ainsi l’évaluation de la plainte et le déroulement de l’enquête dans ce dossier.

Les contraventions sont survenues alors que Jacques Turenne était représentant inscrit à la succursale de Trois-Rivières de Groupe Option Retraite. Il est ensuite passé à la succursale de Trois-Rivières de Valeurs mobilières Desjardins, avant d’aboutir à la succursale de Shawinigan-Sud de Valeurs mobilières PEAK.

UNE AMENDE EN 2013

En 2013, Jacques Turenne avait déjà écopé d’une amende de 10 000 $ à la suite d’une entente avec l’OCRCVM concernant la première infraction pour laquelle il vient d’être reconnu coupable. En 2012, alors qu’il était à l’emploi de Valeurs mobilières Peak, à Shawinigan, M. Turenne a emprunté 8000 $ à sa cliente retraitée, veuve et âgée, pour ses fins personnelles. Son employeur a pris connaissance de la plainte de la cliente le 10 septembre cette année-là. Quatre jours plus tard, il était licencié par Valeurs mobilières Peak, qui a de son côté remboursé la victime de Turenne le 18 septembre 2012.

En plus de l’amende, il avait également été suspendu pour une période d’un mois.

Actuellement, Jacques Turenne n’est pas inscrit auprès d’une société réglementée, indique l’OCRCVM dans son jugement.

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