Un guide des conseillers-robots au Canada

Par La rédaction | 17 octobre 2016 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Le nombre de firmes offrant des conseillers-robots augmente et la compétition commence à avoir un impact sur les services, et surtout leurs coûts, rapporte le Globe and Mail dans son deuxième guide annuel sur ces automates de la finance.

Avec l’arrivée de nouveaux joueurs, les entreprises de conseillers-robots modifient certains aspects de leur modèle d’affaires. La plupart des frais de transactions sont dorénavant inclus dans leurs frais de conseil, et plusieurs optent pour des investissements à plus bas coût que l’an dernier pour construire leurs portefeuilles.

L’ARRIVÉE DES GRANDS

Parmi les nouveaux joueurs, l’arrivée de BMO avec Portefeuille futé BMO et la prise de participation de Power Financial dans Wealthsimple ont notamment été remarquées. Un signal clair que les grandes institutions financières n’entendent pas rester sur les lignes de côté. Preuve aussi qu’elles voient un potentiel intéressant dans ce marché.

Le guide 2016 recense 11 firmes, soit deux de plus que l’an dernier. Il s’agit de :

  • Portefeuille futé BMO;
  • Invisor;
  • Justwealth Financial;
  • ModernAdvisor;
  • Nest Wealth;
  • Portfolio IQ;
  • Responsive Capital Mgt;
  • RoboAdvisors+;
  • Smart Money Capital Management;
  • Wealthbar;
  • Wealthsimple.

DISCIPLINE ET FRAIS ABORDABLES

Certaines firmes offrent un certain niveau de planification financière. C’est le cas d’Invisor, Justwealth Financial, RoboAdvisors+ et Wealthsimple. Mais les plus gros avantages des conseillers-robots, selon le Globe and Mail, demeurent la discipline qu’ils procurent aux épargnants et le faible coût de leurs frais. Le quotidien estime que les frais totaux qu’un épargnant dont l’investissement atteint 50 000 $ doit défrayer oscillent entre 375 $ à 500 $, soit entre 0,75 % et 1 %.

Le quotidien torontois note par ailleurs que les sites Internet de ces services devraient faire rougir de honte les autres institutions financières tant ils sont engageants et conviviaux.

La plupart des firmes construisent des portefeuilles basés sur des fonds négociés en Bourse (FNB). Typiquement, un portefeuille est constitué de sept ou huit FNB offrant une exposition aux obligations publiques et privées canadiennes et américaines et aux actions internationales. Certains ajoutent des fonds communs.

Au rayon des surprises : l’âge des clients. Alors que ces services visent le marché des Y, l’âge moyen des clients de ces firmes est de 43 ans.

La rédaction