Un plafond pour le salaire des banquiers en Israël

Par La rédaction | 31 mars 2016 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Black purse full of banknotes isolated on a white background.

Le maximum que pourront dorénavant recevoir en salaire les patrons des banques en Israël: 862 000 $CAN.

C’est ce que stipule une loi présentée par le ministre des Finances Moshe Kahlon, dont l’une des priorités est de s’attaquer au coût élevé de la vie des Israéliens. Aucun salaire versé dans le secteur financier ne peut désormais dépasser 35 fois celui de l’employé le moins bien payé au sein de la même société. La loi prévoit aussi un plafond infranchissable de 2,5 millions de shekels, soit environ 862 000 $CAN.

GRINCEMENTS DE DENTS

Sans surprise, la loi est plutôt controversée dans le pays. L’Association des banques d’Israël, qui s’est gardée de tout commentaire, envisagerait de saisir la Cour suprême, selon certains médias israéliens.

Plus étonnant, le quotidien de gauche Haaretz s’est lui aussi montré très critique, écrivant qu’Israël, « un pays en quête d’investissements, ne peut pas adopter les positions les plus extrêmes sur ce sujet ».

De son côté, le premier ministre Benjamin Netanyahou se retrouve pris entre l’arbre et l’écorce. Généralement favorable au monde des affaires, il ne peut se permettre de perdre l’appui du parti centriste Koulanou, que dirige M. Kahlon. Cela lui coûterait sa majorité parlementaire, qui n’est que d’une voix.

Reconnaissant l’importance de la réforme conduite par le ministre des Finances, le cabinet du premier ministre s’est empressé de faire savoir qu’il ne pensait pas « qu’il serait bon qu’elle soit étendue à d’autres secteurs ».

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