Un quart des Québécois veulent acheter une maison

Par La rédaction | 11 avril 2014 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Près d’un Québécois sur quatre affirme avoir l’intention d’acheter une maison cette année, révèle un sondage de RBC publié hier.

Réalisée par Ipsos Reid du 4 au 14 février auprès de 2591 adultes canadiens, la 21e Enquête annuelle RBC sur les tendances du marché résidentiel constate « de solides intentions d’achat » au Québec.

En effet, celles-ci ont nettement progressé par rapport à l’an dernier, passant de 13 % à 23 % en 2014.

Par ailleurs, même si 39 % des répondants québécois prévoient que le prix des maisons augmentera au cours de l’année, une vaste majorité d’entre eux (87 %) considèrent la propriété résidentielle comme un bon investissement.

« Après une baisse considérable en 2013, il semblerait que les Québécois ont retrouvé confiance en leur capacité de devenir propriétaires », se félicite Danielle Coutlée, directrice générale, Vente stratégique chez RBC.

Dans le reste du Canada

À l’échelle nationale, bien qu’une majorité de Canadiens (62 %) aient l’intention d’acheter une maison avec leur conjoint, plus d’un sur quatre (28 %) pense l’acquérir seul.

Parmi les principaux facteurs cités par les personnes qui prévoient faire un achat cette année, on trouve la stabilité de l’emploi et un niveau d’endettement raisonnable.

Dans la tranche d’âge des 25 à 34 ans, 86 % des répondants croient qu’une maison ou une copropriété est un très bon investissement, comparativement à 78 % en 2013. Et ils sont 41 % à se dire intéressés par un tel achat, contre seulement 25 % l’an dernier.

« La hausse du nombre de personnes qui jugent que le marché du logement est un bon investissement ou qui ont l’intention d’acheter une maison démontre que les Canadiens ne doutent pas de la solidité du marché du logement », affirme RBC.

« Ces résultats, uniformes dans l’ensemble du pays, découlent de plusieurs facteurs, dont la stabilité de l’emploi et l’accumulation des économies nécessaires à une mise de fonds », conclut l’institution financière.

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La rédaction