Une centaine d’emplois supprimés à la Banque Nationale

Par La Presse Canadienne | 2 octobre 2015 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Le couperet va tomber à la Banque Nationale, qui prévoit supprimer « quelques centaines » de postes dans le cadre d’une restructuration résultant principalement du contexte économique morose.

Cette décision a été annoncée hier, après la fermeture des marchés, en même temps qu’une émission d’actions de 300 millions de dollars.

Dans une note interne envoyée aux employés et obtenue par La Presse Canadienne, le président et chef de la direction de l’institution, Louis Vachon, attribue également cette décision à une « concurrence de plus en plus vive » ainsi qu’à l’évolution des technologies.

Louis Vachon

« Bien que certaines décisions soient toujours difficiles à prendre, ces changements entraîneront quelques centaines de départs », écrit-il.

Le vice-président aux affaires publiques, Claude Breton, n’a pas voulu préciser davantage pour le moment le nombre d’emplois qui seront touchés par la restructuration.

MINIMISER LES IMPACTS

Dans sa note, M. Vachon ajoute que la sixième plus grande banque au pays tentera de « minimiser » les impacts sur ses quelque 17 300 employés à temps plein, notamment par des réaffectations, des départs à la retraite ou l’élimination de postes vacants.

« Depuis plusieurs mois, les comités de direction ont commencé à optimiser l’organisation du travail au sein de leurs équipes, ce qui donnera lieu prochainement à des changements », prévient M. Vachon.

La majorité des postes seront supprimés au Québec, notamment dans des succursales, le secteur des opérations ainsi qu’au sein de différentes fonctions générales.

« Dans les succursales, les besoins changent avec la migration vers l’électronique, a expliqué M. Breton. Les clients veulent avoir davantage accès à des conseils plutôt que des services transactionnels. »

Cette restructuration se traduira par une charge d’environ 85 M$, ou 64 M$ après taxes et impôts, dans les résultats du quatrième trimestre.

L’institution prévoit ainsi générer des économies avant impôts de 35 M$ qui seront principalement réalisées au cours de l’exercice 2016.

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La Presse Canadienne